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Honda "prêt pour la prochaine étape : gagner des courses"

Aujourd'hui engagé avec Toro Rosso, Honda motorisera également Red Bull Racing en 2019, avec l'ambition de franchir un nouveau cap important.

Logo Honda sur la monoplace de Brendon Hartley, Toro Rosso STR13

Logo Honda sur la monoplace de Brendon Hartley, Toro Rosso STR13

Andrew Hone / Motorsport Images

Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13 en lutte avec Sergey Sirotkin, Williams FW41
Helmut Markko, Consultant, Red Bull Racing, et Masashi Yamamoto, manager, Honda Motorsport,  sur la grille
Le logo Honda sur le nez de la Toro Rosso STR13
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13 et Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13
Stoffel Vandoorne, McLaren Honda
Brendon Hartley, Toro Rosso STR13
Franz Tost, directeur de Toro Rosso, et Masashi Yamamoto, manager de Honda Motorsport
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13
Stoffel Vandoorne, McLaren Honda
Masashi Yamamoto, manager, Honda Motorsport, et Frederic Vasseur, directeur de Sauber, sur la grille
Brendon Hartley, Toro Rosso STR13
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13 en lutte avec Sergey Sirotkin, Williams FW41
Un mécanicien Red Bull Racing
Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18

De retour en F1 en 2015 aux côtés de McLaren, Honda a vécu une période sombre durant laquelle il ne lui a pas été possible de concevoir un moteur performant et fiable. L'attelage entre les deux entités, tel qu'il avait existé de manière fructueuse entre 1988 et 1992, a ainsi tourné au fiasco, jusqu'au divorce ayant poussé la marque nippone vers le giron Red Bull.

L'histoire récente de Honda en Formule 1 entre actuellement dans son second chapitre, avec l'objectif de ne pas décevoir Red Bull en 2019 et, à minima, de maintenir le niveau de compétitivité actuelle de l'écurie de Milton Keynes. Une pression forte, mais que le constructeur japonais se sent capable d'affronter en s'appuyant précisément sur la douloureuse expérience des trois dernières années.

"Les trois premières années avec McLaren, après le retour de Honda, ont été très, très importantes car il s'agissait de trois années d'apprentissage de ce que nous avions perdu depuis notre départ de la F1", assure Masashi Yamamoto, directeur de la branche sportive de Honda. "Nous avons beaucoup de gratitude pour ces trois années."

"Après, lorsque nous avons rejoint Toro Rosso, nous avons pris conscience dès le début qu'il s'agissait d'une belle collaboration, et que nous étions prêts pour la prochaine étape : gagner des courses. Pour gagner des courses, nous avons décidé que nous lier à Red Bull était le bon choix."

S'enrichir de l'expérience d'autrui

Grâce à l'accord existant avec Toro Rosso, Honda a déjà pu accéder aux installations de Red Bull Technologies. Dans le même temps, le motoriste a procédé à une réorganisation de son management, tout en mettant davantage l'accent sur son travail de recherche et développement dans son usine de Sakura, au Japon.

Tous ces éléments réunis ont déjà permis à Honda de franchir un palier conséquent cette saison, qui s'est notamment concrétisé par la quatrième place de Pierre Gasly à Bahreïn. Des progrès relevés également par McLaren, en dépit de la séparation actée en fin de saison dernière.

"Ce sont des gens intelligents, qui travaillent très dur", souligne Zak Brown, PDG de McLaren, lorsque Motorsport.com le questionne sur la situation de Honda. "Ils ont probablement appris de ces trois dernières années. Nous avons énormément collaboré avec eux, nous leur avons donné notre point de vue dans des domaines où nous pensions pouvoir les aider pour leur développement."

"Je ne sais pas ce qu'ils ont fait pendant l'intersaison, mais les bonnes entreprises apprennent des périodes difficiles. Je pense qu'ils ont franchi un cap, et peut-être que nous avons contribué à attirer l'attention sur des zones où ils pouvaient devenir plus forts, et c'est exactement ce qu'ils ont fait."

L'observation est réciproque entre les deux ex-partenaires, puisque Honda n'a pas détourné son regard de McLaren. La manière dont l'écurie de Woking peine à concrétiser des résultats maintenant qu'elle dispose de l'unité de puissance Renault est scrutée par les ingénieurs japonais. 

"Nous ne sommes pas contents de les voir en difficulté", assure Yamamoto. "En course automobile, c'est très difficile d'avoir le package complet : le châssis, le moteur, l'exécution dans l'équipe. Ce n'est pas une tâche facile. Pour nous, c'est très important de voir comment Renault et McLaren gèrent tout ça. Nous avons beaucoup appris de notre propre expérience ainsi que de l'expérience des autres équipes."

Propos recueillis par Scott Mitchell

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