Horner s'attend au retour des controverses de l'hiver en Autriche

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, s'attend en Autriche au retour des controverses vues pendant les essais hivernaux, au sujet du DAS de Mercedes et de la Racing Point RP20.

Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Lors des tests hivernaux de Barcelone, plusieurs sujets ont été à controverse, parmi lesquelles l'accord resté secret entre Ferrari et la FIA, mais aussi la légalité du DAS de Mercedes, et la Racing Point RP20, aussi connue sous le nom de 'Mercedes rose' pour sa ressemblance avec la Flèche d'argent de 2019. Ces deux derniers sujets étaient toujours au centre des discussions lors du Grand Prix d'Australie, finalement avorté à cause de la pandémie de COVID-19, et pourraient de nouveau se retrouver sur le devant de la scène en Autriche.

Aucune réclamation n'a pu être portée contre Mercedes en Espagne cet hiver puisqu'il faut qu'une monoplace ait pris part à une séance officielle pour qu'elle fasse l'objet d'une protestation de la part d'une écurie rivale, et toute révision du jugement initial de la FIA, qui a autorisé Mercedes à utiliser ce système en 2020, ne se fera qu'une fois les compétitions lancées. La question est de savoir si ces controverses seront de retour en Autriche, et Christian Horner n'a que peu de doutes.

"C'est la Formule 1, évidemment que ça va revenir", a déclaré le directeur de Red Bull Racing à Motorsport.com. "Ce sont des équipes compétitives, des animaux de compétitions, et dès qu'elles commencent à courir... il y aura des points d'interrogation comme le DAS de Mercedes, la Racing Point, et tout ce qui peut être étudié."

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Entre l'Australie et l'Autriche, les directeurs d'équipe se sont penchés sur de nombreuses questions, toutes liées au futur à plus ou moins court terme de la Formule 1. Outre les problèmes budgétaires liés à la crise du COVID-19, ayant mené à l'adoption des plafonds budgétaires, il a aussi fallu reporter le Règlement Technique 2021 d'un an et prévoir le meilleur contexte possible pour assurer la survie des équipes.

"Il y a eu beaucoup d'activité avec la FIA et des détenteurs des droits commerciaux pour se concentrer sur les règlements, et j'ai fait du lobbying pour retarder l'arrivée des nouvelles voitures, désormais prévue pour 2022. Je pense que c'était la bonne chose à faire, car les coûts impliqués dans l'arrivée d'une nouvelle monoplace dans les temps auraient été énormes. Concernant le plafond budgétaire, il y a eu de l'opportunisme de la part de certains, mais je pense qu'une conclusion raisonnable a été atteinte. Avec une issue responsable."

"L'objectif principal était d'avancer et de reprendre la compétition, et les compromis nécessaires pour faire cela, comme geler certains éléments de la voiture entre cette année et l'année prochaine, aideront tout le monde à avoir une meilleure base de coûts. Il y a eu des éléments plus larges sur lesquels une approche plus large a été adoptée, comme pour l'aspect moteur. C'était une période intense, mais je pense que l'issue était raisonnable."

Propos recueillis par Alex Kalinauckas  

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