Horner - Donner un droit de veto à Ferrari était "plus sûr" pour la F1

Jean Todt a exprimé le week-end dernier sa déception face au droit de veto exercé récemment par Ferrari. Le Président de la FIA regrette la décision de la Scuderia de bloquer le projet de coût plafonné des unités de puissance pour les équipes indépendantes. L’idée était d’instaurer un plafond de 12 millions de dollars pour le coût des moteurs. 

La position de Ferrari a incité la FIA à poursuivre dans une autre voie avec la solution alternative d’un motoriste indépendant pour fournir les équipes qui le souhaitent avec une unité de puissance "bon marché", qui n’est pas plébiscitée par toutes les équipes du plateau. D’ailleurs, même si une majorité des teams venait à soutenir cette proposition de la FIA, Ferrari pourrait de nouveau la bloquer avant son passage devant le Conseil Mondial du Sport Automobile en argumentant sur le fait que cela affecte ses intérêts commerciaux. 

Horner, dont l’équipe avait plaidé en faveur de Ferrari pour conserver son droit de veto quand les derniers accords Concorde ont été signés, considère toutefois qu’il n’est pas question de remettre en cause ce privilège accordé à l’écurie italienne actuellement, car cela semble être la meilleure chose qui soit pour toutes les équipes. 

"Au moment du veto [quand il a été confirmé], le sentiment était que c’était peut-être plus sûr pour Ferrari de l’avoir plutôt que de ne pas l’avoir, car cela protégerait les équipes", explique Horner. "Ferrari l’utilise un peu différemment maintenant, donc le veto peut fonctionner dans les deux sens."