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Horner : Le Halo ? Et pourquoi pas une voiture autonome ?

Bien que le Halo rencontre un peu plus de soutien qu'auparavant, ce dispositif de protection de la tête du pilote conserve de farouches opposants dans le paddock de la Formule 1. Christian Horner en fait partie.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo

Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo

XPB Images

Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo
La Red Bull Racing RB12 équipée de l'Aeroscreen
Christian Horner, team principal Red Bull Racing en conférence de presse
Red Bull RB12, Halo customisé
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12 avec l'Aeroscreen
Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing RB13
Daniel Ricciardo, Red Bull avec l'Aeroscreen
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo

Le directeur de Red Bull Racing, ancien pilote de F3000, connaît bien le sport auto, que ce soit à l'intérieur du cockpit ou en dehors. Tout en reconnaissant les raisons pour lesquelles la FIA a imposé le Halo, Horner s'y montre relativement défavorable.

"C'est très difficile, parce que quand le Halo a été installé sur une voiture, cela a créé une position très difficile pour la FIA : dès qu'il a été utilisé, tout accident ultérieur, mortel ou non, aurait pu être de la responsabilité de la fédération si elle n'avait pas imposé le Halo quand cette technologie existait", souligne le Britannique. "C'est pourquoi nous avons étudié l'Aeroscreen pour avoir quelque chose de plus esthétique en Formule 1 que la tong qu'est le Halo."

"C'est de là qu'est arrivé le Bouclier, qui était assez immature mais plus esthétique que le Halo. Or, il n'avait pas eu assez d'investissement ou de temps. La FIA s'est plus ou moins retrouvée dos au mur, avec le Halo comme unique option disponible."

La question du karting

D'après Horner, l'implantation du Halo sur les Formule 1 est la porte ouverte à des décisions encore plus drastiques au nom de la sécurité.

"En tant que puriste et qu'ancien pilote, tout ce que j'ai piloté en monoplace, c'étaient des voitures ouvertes", rappelle l'Anglais. "On monte dans la voiture et on accepte le risque que représente un cockpit ouvert. Ce qui est inquiétant, c'est que le Halo va être mis sur toutes les monoplaces, mais quid du karting ? Il y a des milliers de pilotes de kart dans le monde, où s'arrête-t-on ?"

"Si l'on regarde le MotoGP, ils n'ont pas d'arceau ou de petites roulettes. Ce qui est inquiétant, c'est que si on continue dans cette direction, ce sera plus sûr d'enlever le pilote. De toute façon, pourquoi a-t-on besoin du pilote ? La voiture peut être autonome."

"Mais ce n'est pas ça, le concept de notre sport. Il faut que le pilote soit un élément, et le pilote accepte le risque quand il monte dans la voiture. Maintenant, quel niveau de risque est acceptable ? C'est la responsabilité de la FIA, en tant qu'instance dirigeante, d'en décider."

 

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