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Horner : "L'instinct de tueur" de Vettel lui joue des tours

Sebastian Vettel se fait parfois remarquer par des accès de colère qui ont pris une autre dimension au Grand Prix d'Azerbaïdjan, mais selon Christian Horner, ce n'est là que sa soif de victoire qui se manifeste.

Sebastian Vettel, Ferrari

Photo de: Charles Coates / Motorsport Images

Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari
Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing, Sebastian Vettel, Ferrari, Adrian Newey, directeur technique, Red Bull Racing
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari avec Christian Horner, Red Bull Racing, Team Principal
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, avec le Bouclier
Michael Schumacher, Mercedes GP et Sebastian Vettel, Red Bull Racing
Sebastian Vettel, Ferrari
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing et Sebastian Vettel, Ferrari
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Il est vrai que Sebastian Vettel se retrouve dans une situation qu'il n'avait plus connue depuis 2013 : le pilote Ferrari a de véritables chances de titre mondial, d'autant qu'il est actuellement en tête du championnat.

Cependant, Vettel fait fréquemment entendre son agacement à la radio dans diverses situations – y compris avec des injures à l'encontre du directeur de course Charlie Whiting l'an passé – sans oublier ce fameux coup de volant asséné à Lewis Hamilton à Bakou, qui aurait pu lui coûter très cher.

"Je pense que Sebastian laisse apparaître ses sentiments, et il est engagé dans une bataille très intense", souligne Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, où Vettel a couru de 2009 à 2013. "Il voit une opportunité d'être Champion de nouveau cette année, et il sait qu'il va avoir besoin que tout aille dans son sens face à Mercedes pour y parvenir."

"Il n'y a aucun filtre entre ce qu'il pense et ce qu'il dit parfois ou ce qu'il fait, et c'est ce qui est génial à son sujet. Mais parfois, ça le met dans le pétrin !"

À l'image de Schumacher

Horner, qui a contribué aux quatre titres mondiaux consécutifs remportés par Vettel, voit en l'Allemand des caractéristiques similaires à celles d'un certain Michael Schumacher, idole du natif de Heppenheim dans sa jeunesse.

"Sebastian est un grand personnage", poursuit Horner. "On ne voit peut-être pas trop son caractère dans son environnement actuel. Il est marrant, il adore l'humour britannique et il se comporte très bien avec ses mécaniciens. Ici [chez Red Bull], il venait toujours avec des chocolats pour les réceptionnistes et les filles de l'usine. Il a toujours été très généreux, pas seulement pour ce qu'il offrait à l'équipe, mais aussi pour toute l'usine. Il passait des heures à signer des choses et à s'investir dans l'équipe."

"Il a cet immense désir en lui. Les records ont beaucoup de sens pour lui. Michael Schumacher était son idole, et je pense que ce que nous voyons parfois, c'est son instinct de tueur, sa soif de victoire, parfois à n'importe quel prix."

Lorsqu'il lui est demandé s'il pense que Ferrari devrait mieux tempérer les ardeurs de Vettel, Horner répond : "Je pense qu'il s'agit de la canaliser. Mais Ferrari est une équipe émotive, et le caractère latin nourrit cette émotion. Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose, mais cela montre qu'en fin de compte, il est humain, et cela montre à quel point il veut atteindre cet objectif ultime."

Un avenir chez Mercedes ?

Le contrat de Vettel chez Ferrari va prendre fin au terme de cette année, 2017 étant sa troisième campagne au sein de la Scuderia. Chez Mercedes, le baquet aux côtés de Lewis Hamilton pour l'an prochain reste libre pour l'instant, mais Christian Horner ne serait pas surpris que le constructeur allemand fasse signer Valtteri Bottas pour une saison supplémentaire avant de courtiser Vettel pour 2019... probablement sans succès, selon le Britannique.

"Je serais stupéfait s'il partait", estime Horner. "Je pense qu'il a Toto qui lui dit à l'oreille de prolonger pour un an, et Ferrari qui lui dit que c'est trois ans ou rien. J'imagine qu'il veut mener à bien ce qu'il a commencé chez Ferrari. Il y est allé pour une raison, pour construire quelque chose et surtout pour égaler ce qu'a fait Michael. Partir maintenant, avec les progrès qu'ils ont réalisés, ce serait bâcler le travail.

 

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