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Hülkenberg - Barrichello, mon coéquipier le plus fort

Nico Hülkenberg estime que l’équipier le plus fort qu’il a dû affronter en Formule 1 a été Rubens Barrichello, à l’époque où les deux hommes étaient chez Williams.

Rubens Barrichello, Williams F1 Team devant Nico Hulkenberg, Williams F1 Team

Photo de: XPB Images

Rubens Barrichello
Nico Hulkenberg, Williams F1 Team, Rubens Barrichello, Williams F1 Team
Rubens Barrichello, Williams F1 Team devant Nico Hulkenberg, Williams F1 Team
Nico Hulkenberg, Williams F1 Team, Rubens Barrichello, Williams F1 Team
Rubens Barrichello, Williams F1 Team devant Nico Hulkenberg, Williams F1 Team
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09 devant son équipier Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hülkenberg, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hülkenberg, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Pérez, Sahara Force India F1 VJM09, précède son équipier Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09

Le vainqueur des 24 Heures du Mans 2015 a connu un Grand Prix de Bahreïn peu encourageant, terminé au 16e rang, après avoir atteint une 7e place intéressante lors de la manche inaugurale à Melbourne.

S’exprimant pour Motorsport.com en marge de la course bahreïnie, l’Allemand estime que Sergio Pérez, qui l’a battu assez nettement l’an passé au Championnat (avec 78 points contre 58 et un podium signé en Russie), n’est pas forcément le pilote le plus fort avec lequel il a eu à faire équipe.

"Pas sûr. Rubens [Barrichello] l’était probablement. Avec toute son expérience, vous savez, c’était quelque chose d'énorme, évidemment", estime-t-il. "J’ai appris beaucoup de choses de Rubens. C’était super de passer un an auprès de lui." Les deux hommes ont fait équipe chez Williams en 2010, où le Brésilien avait terminé 10e du classement pilotes, avec 25 points d'avance sur Nico Hülkenberg, qui avait cependant marqué les esprits en signant la pole au Brésil.

"Vous savez, quand vous avez autant d’expérience. Pas seulement niveau pilotage, c’était en-dehors de la piste. Vous savez, dans les briefings, le genre de choses auxquelles il faisait attention, les détails qu’il était capable de déceler. Son approche des week-ends de course."

"Ces choses étaient vraiment intéressantes à voir et à apprendre de lui, de quelqu’un qui a fait cela pendant presque 20 ans. J’étais dans ma première année. Et il était sans sa 19e saison, donc c’étaient deux extrêmes." Il affirme qu’ils sont devenus amis : "Oui, nous sommes de bons copains. C’est sûr. Je l’aime beaucoup. C’est un super gars."

Pérez est "très bon"

Même s’il ne considère pas encore Pérez comme son équipier le plus redoutable, il sait que le Mexicain a des qualités à faire valoir. "Il y a toujours des choses que vous apprenez de votre équipier. Votre équipier est le gars qui vous pousse tout le temps, qui vous défie le plus. Parce qu’il est la personne qui a la même voiture, le même matériel. Donc c’est toujours une bataille très intense."

"Et avec Checo, ouais, vous savez qu’il est toujours un très bon pilote de course. Rapide, très professionnel et… Oui, il est très bon." Surtout en matière de gestion pneumatique, un domaine qui semble poser problème à la Force India VJM09 en début de saison ? "Il est vraiment bon dans la gestion des pneus. Mais pas seulement. Il travaille de manière professionnelle. Travaille très dur, comme moi. La gestion des pneus est vraiment bonne. Il est assez régulier."

Les deux hommes sont au sein de l’écurie indienne pour la troisième saison consécutive. Une stabilité qui est importante à la fois pour les pilotes mais aussi pour la progression de la structure. "Il y a définitivement du positif à ce sujet. Pour un pilote et un ingénieur, c’est bien de continuer à travailler quelques années, parce que ça prend du temps de se connaître l’un l’autre."

"Être sur la même longueur d'ondes, bien se comprendre et tirer le meilleur de soi-même et de la voiture. Avec l’équipier, peut-être que ce n’est pas aussi important, mais il est important d’avoir un équipier fort, parce que quand vous êtes proches, vous devez vraiment trouver le dernier pour cent ou plus. C’est vraiment là que ça devient intéressant et que l'équipe en profite."

Propos recueillis par Oleg Karpov

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