Hülkenberg espère que les pneus ne limiteront plus les pilotes
Futur pilote Renault, Nico Hülkenberg espère que les pneus Pirelli de 2017 permettront aux pilotes d'attaquer plus et de gérer moins.
Photo de: XPB Images
Après avoir reçu comme cahier des charges la conception de gommes censées se dégrader fortement depuis son retour en discipline reine en 2011, Pirelli a eu pour mission, à partir de la saison à venir, de concevoir et de fabriquer des pneus qui, au contraire, auront une dégradation bien moindre et une fenêtre de fonctionnement plus importante, dans le but de délaisser la gestion extrême au profit de la performance pure, en théorie.
Ce changement de philosophie est évidemment essentiel, d'autant plus qu'il est couplé à une augmentation de la taille des gommes mais aussi, et surtout, à des modifications importantes des monoplaces en elles-mêmes. Ces dernières seront en effet plus rapides dans les virages, le règlement faisant la part belle au retour en force de l'aérodynamique, qui avait été grandement limitée lors de la première partie de l'ère du V6 turbo hybride.
Même s'il se réjouit de ce tournant sur le plan pneumatique, Nico Hülkenberg se montre prudent. Quand il lui est demandé s'il est optimiste quant à la direction prise par la F1 en 2017, il répond : "Je ne suis pas sûr. Je ne sais pas, pour l'instant, comment ces voitures et ces pneus vont se comporter.
"Il est un peu tôt pour cela, car je n'ai pas ressenti et testé ces pneus. Nous saurons mieux seulement quand nous aurons commencé les tests et que nous aurons fait quelques courses. J'espère qu'ils vont permettre un peu plus d'attaque libre et pas autant de gestion. Mais je ne suis pas sûr que ça sera le cas."
Interrogé sur l'aspect frustrant de la gestion pneumatique des saisons précédentes, il déclare : "À certains moments, oui. D'un autre côté, c'est un challenge différent de faire du bon travail et de surmonter cela."
"Parfois, on sent que l'on est limité, car naturellement notre état d'esprit est de vouloir attaquer sans cesse. Ce n'est pas toujours possible et il faut décider quand choisir ses batailles et se dire, OK, maintenant j'attaque et maintenant j'économise."
Le problème des pneus pluie
À l'issue du Grand Prix du Brésil 2016, beaucoup d'acteurs ont critiqué les pneus pluie conçus par Pirelli, estimant qu'ils n'étaient pas suffisamment performants dans des conditions pluvieuses pour éviter l'aquaplaning.
"Je pense qu'évidemment nous le savions, mais nous avons vu de façon assez drastique au Brésil qu'il fallait dorénavant améliorer la capacité du pneu à composer avec l'eau stagnante et à évacuer plus d'eau."
"Je pense que nous savions cela depuis un moment mais, parce que nous avions eu peu de courses sur le mouillé, le sujet n'était pas évoqué. Mais maintenant, évidemment, c'est évoqué parce que nous n'avons pas pu courir. Ce n'était pas vraiment de la forte pluie, c'était seulement un crachin mais c'était suffisant pour avoir de l'aquaplaning et pour nous empêcher de courir."
Avec Jonathan Noble
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