Hülkenberg : impossible d'être "à fond tout le temps" en course
Le pilote Renault rappelle que la gestion des pneumatiques continuera de jouer un rôle déterminant cette saison, malgré l'entrée en vigueur d'un règlement technique profondément remanié.
Photo de: LAT Images
En dépit du changement de philosophie de Pirelli, qui fournit cette saison des gommes avec une dégradation moins élevée, Nico Hülkenberg rappelle que la gestion des pneumatiques restera un élément-clé des Grands Prix cette saison. À ce titre, le pilote Renault ne croit pas à des courses qui permettront aux pilotes d'être en permanence à l'attaque.
Les essais hivernaux, à Barcelone, ont semblé conforter Pirelli dans la voie empruntée, et nombreux sont les pilotes qui ont constaté la possibilité d'attaquer davantage et plus longtemps. Mais cela ne signifiera pas pour autant qu'il ne faudra plus gérer les gommes, au contraire. "Je crois encore que l'on ne peut pas aller à fond tout le temps, on en paiera le prix à un moment donné", explique Hülkenberg à Motorsport.com.
Vainqueur des 24 Heures du Mans avec Porsche en 2015, l'Allemand avait alors pu constater l'énorme différence de philosophie entre les pneus Pirelli en F1 et ceux de Michelin en LMP1. Une expérience qui lui permet d'être très tranché sur le sujet.
"J'étais surpris. Quand j'ai commencé à faire des essais avec la Porsche, et lors de la première course à Spa, j'ai dû apprendre ça", se souvient-il. "Au début, je n'étais pas dans le rythme, je pilotais de manière assez conservatrice car j'étais habitué aux pneus Pirelli. Si on glisse avec et que l'on est un peu trop agressif, on perd du temps à un moment donné. Mais ce n'était pas le cas en LMP1. Il fallait y aller pour faire un chrono. Ce que j'ai appris d'étonnant, c'est que l'on pouvait continuer comme ça. C'était un jeu totalement différent."
Différence ne veut pas dire critique de la part de l'ancien pilote Force India, qui est le premier à trouver les nouvelles F1 significativement plus agréables à piloter.
"C'est similaire aux années précédentes, c'est juste plus rapide", précise-t-il. "Avoir plus d'adhérence signifie que l'on peut aller plus vite dans les virages, freiner plus tard, c'est une formule assez simple. Aller plus vite est cool, c'est plus amusant pour les pilotes, c'est certain. Il y a davantage de sensation de vitesse, et les voitures ont franchi un palier sur le plan physique, c'est certain, elles sont plus exigeantes."
Propos recueillis par Andrew Van Leeuwen
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