Le pilotage de Hülkenberg mis en valeur par les F1 2017
Le pilote allemand estime exploiter au maximum cette saison des nouvelles monoplaces qui lui permettent de rechercher davantage les limites.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Auteur de cinq entrées dans les points durant la première partie de saison, Nico Hülkenberg a signé pour meilleur résultat une sixième place, à Barcelone et à Silverstone. Le pilote allemand a déjà largement donné satisfaction à Renault, qui a misé sur lui en poursuivant sa reconstruction, et le vainqueur des 24 Heures du Mans 2015 n'a pas déçu au volant d'une R.S.17 en net progrès.
Les performances en hausse de l'écurie d'Enstone lui permettent de continuer à rêver de la cinquième place au championnat constructeurs, tandis qu'en piste, Hülkenberg prend un plaisir non dissimulé. Lors des trois saisons dernières qu'il a passées chez Force India, il avait fait face à une concurrence solide proposée par Sergio Pérez. Néanmoins, il explique aujourd'hui que l'introduction de la nouvelle réglementation lui a permis de retrouver cette année une monoplace convenant davantage à son style de pilotage.
"C'est vraiment plus amusant, et vraiment plus rapide", résume Hülkenberg lorsque Motorsport.com l'interroge sur le bilan qu'il tire des nouvelles F1 2017 après une demi-saison. "Je ne peux parler que pour moi, mais elles me permettent d'attaquer plus fort, elles sont un peu plus favorables à mon style de pilotage par rapport à ces dernières années. On devait toujours piloter sans explorer les limites, on ne pouvait pas attaquer aussi fort, et ces voitures y sont favorables. On peut y aller facilement et ça fonctionne. C'est vraiment plus plaisant."
Ces limites, si elles peuvent être plus "facilement" recherchées, ne pardonnent toutefois rien si elles sont dépassées. Le pilote Renault l'a lui-même vérifié en sortant de la piste à Bakou en juin dernier, ce qui lui avait gâché une grosse opportunité de bon résultat. Si les fondamentaux n'ont pas changé au volant, les F1 dotées de pneus plus larges et d'appuis aérodynamiques plus importants sont un peu plus imprévisibles.
"Elles semblent un peu plus nerveuses", confirme Hülkenberg. "J'ai vu plusieurs courses de cette année, comme à Bakou, où il y a très peu de place pour l'erreur. Donc si ça va mal, ça se passe très mal. Mais je n'ai pas trouvé trop de difficulté, trop de changement."
Propos recueillis par Jonathan Noble
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