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Hülkenberg veut être recruté pour son talent

Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08

Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08

XPB Images

Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1, avec les médias
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08

S'il est un pilote qui n'a jamais obtenu sa chance dans une équipe de pointe mais le mériterait, c'est bien le nom de Nico Hülkenberg qui revient le plus souvent.

Toujours performant aux côtés de ses coéquipiers, particulièrement régulier, Hülkenberg a souvent été mentionné comme candidat possible à des top teams, notamment Ferrari, mais n'est jamais parvenu à concrétiser. Peut-être est-ce l'absence de podium qui coûte cher à celui qui multiplie les places d'honneur : pas moins de dix-sept arrivées dans le top 6.

Il ne faut pas oublier que l'Allemand dispose incontestablement du palmarès pré-F1 le plus impressionnant de tout le plateau : c'est ainsi qu'il est arrivé dans la catégorie reine du sport automobile. Est-il encore possible pour un jeune pilote d'accéder à la F1 grâce à ses résultats seulement?

"En ce moment? C'est clair que c'est très difficile," regrette Hülkenberg pour Sky Sports. "Il y a beaucoup de pilotes, plus de pilotes que de baquets, donc c'est un marché compétitif. Et c'est vrai que Red Bull, par exemple, prend les pilotes de sa propre académie. Quand quelqu'un passe de Toro Rosso à Red Bull, c'est quelqu'un de leur académie qui prend la place."

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"Cela a du sens, c'est toute l'idée qui est derrière leur programme, c'est pourquoi ils investissent de l'argent. Mais c'est vraiment dur quand on n'est pas impliqué dans un programme et qu'on n'a pas beaucoup d'argent à amener. C'est très, très dur d'arriver en F1 ainsi."

En effet, la problématique des budgets est désormais au cœur des recrutements en Formule 1. Il est bien difficile de trouver un volant sans avoir déjà fait ses preuves dans la discipline.

"Je pars du principe que les gens devraient m'embaucher parce qu'ils sont convaincus que je suis un bon pilote, pas pour d'autres raisons," déclare Hülkenberg fermement.

"Je vous laisse spéculer, je travaille calmement en arrière-plan, je me concentre sur mon travail en espérant continuer à être performant."

Le Mans, un vrai bonus

Le pilote Force India a déjà évoqué les bénéfices de sa participation aux 24 Heures du Mans, qu'il a remportées le mois dernier. Il révèle aujourd'hui que cela n'a eu qu'un impact positif sur son pilotage en F1 et qu'il souhaiterait que les écuries s'y montrent plus ouvertes.

"Cela ne m'a fait aucun mal," affirme Hülkenberg. "On pourrait penser que passer d'une voiture à l'autre affecterait mon niveau de performance en F1, mais en fait, je pense que c'était l'inverse : piloter un peu plus, avoir plus de temps de piste, même si c'était très différent, ça a été positif. Et chaque fois que je revenais en F1, je n'étais pas vraiment en difficulté. Donc je ne voyais pas de point négatif."

"On a vu que dans notre cas, c'est gagnant-gagnant. Force India a eu un retour positif avec le mérite de m'avoir laissé le faire. Mais le revers de la médaille, c'est que pour les équipes, surtout les constructeurs, il y a un conflit d'intérêts," conclut l'Allemand, conscient que s'il courait pour Mercedes, il ne serait probablement pas autorisé à piger chez Porsche ou Audi en endurance.

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