Il fallait un arrêt pour gagner en Belgique

En dépit de la longueur du tracé (environ 7 kilomètres) et des importantes latérales et longitudinales reçues par les pneus, le vainqueur du Grand Prix de Belgique n'a opéré qu'un seul arrêt.

Contrairement à l'an passé, où la durabilité des pneus avait été un réel problème à Spa, Pirelli a cette fois amené des composés endurants et performants de bout en bout.

“Le Grand Prix de Belgique de cette année fut vraiment imprévisible, tout d’abord avec la pluie de vendredi laissant les équipes avec un minimum d’informations sur les pneus slicks avant les qualifications et la course”, note Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.

D'autres facteurs imprévisibles sont venus se mêler à la stratégie, au moment de l'accrochage massif du premier virage.

“Ensuite, une longue intervention de la voiture de sécurité en début de course vint une nouvelle fois modifier les paramètres, plusieurs équipes adaptant rapidement leur stratégie pour tirer le meilleur parti de la situation”.

“Jenson Button et McLaren ont été brillants dans leur gestion des pneus, s’arrêtant une seule fois, tout en prenant leurs distances sur leurs rivaux. On peut dire la même chose de Sebastian Vettel et Red Bull, ayant également adopté de façon efficace une stratégie à un arrêt unique pour gagner huit positions”, poursuit Hembery.

Button a réalisé avec efficacité un dernier relai de 24 tours avec les mediums, soit plus de 160 kilomètres, sans perdre de sa vitesse.

“Bien que Spa crée des demandes plus importantes sur les pneus que tout autre circuit du calendrier, nos enveloppes se sont très bien comportées en termes de performance et de durabilité”.