Il n'est "pas trop tard pour sauver le GP d’Italie"
Le président du sport automobile italien a déclaré mardi avoir confiance pour voir Monza en arriver à une entente afin de sauver le Grand Prix d’Italie.
Photo de: Alessio Morgese/Alex Galli
Le premier ministre italien est même disposé à participer aux pourparlers afin de sauver cette épreuve de Formule 1.
Le contrat actuel que détient Monza avec la F1 se termine avec la conclusion de la saison prochaine. Toutefois, peu de progrès ont été effectués, et Bernie Ecclestone est même pessimiste quant à la survie de l’événement. Tous ces délais ont fait dire à Ecclestone, à plusieurs reprises, que le Grand Prix d’Italie risquait fort de perdre sa place au calendrier.
Aussi récemment qu’au Grand Prix de Belgique, Ecclestone affirmait : “Je ne sais rien à propos de Monza pour le moment. J’aurai des réunions avec eux en septembre, et on verra à ce moment-là. J’espère que nous ne perdrons pas cette course, mais je crois qu’il existe de bonnes chances qu’il en soit ainsi”.
Toujours un certain optimisme
Lors d’une conférence de presse tenue à Milan mardi, à laquelle participaient plusieurs dirigeants du sport, Angelo Sticchi Damiani, le président de la fédération italienne du sport automobile (ACI), a affirmé qu’il y avait des raisons de croire que tout n’était pas terminé et qu’il fallait encore discuter.
“Monza doit régler la situation actuelle que nous connaissons trop bien”, a déclaré Sticchi Damiani. “Je crois qu’avec un peu d’optimisme, il y a encore de chances de trouver une entente."
“Le plus important est que nous travaillions tous ensemble, sachant qu’il y a de l’intérêt à tous les niveaux du gouvernement, incluant celui de la région de Lombardie qui l’a démontré de façon concrète. N’oublions pas aussi les villes de Milan et de Monza. Maintenant, toutes ces bonnes intentions doivent se traduire en actions concrètes”.
Une aide gouvernementale
La région de Lombardie a offert son assistance en ce qui a trait à la rénovation des infrastructures du circuit. Par contre, elle ne peut pas apporter de contribution financière pour aider à défrayer les coûts d’organisation de la course.
Le premier ministre italien, Matteo Renzi, doit normalement assister au Grand Prix ce week-end à Monza, et il aura très certainement des discussions avec le grand argentier de la F1 au sujet de la survie de l’événement.
Ecclestone a clairement indiqué depuis pas mal de temps qu’il ne recherchait pas à décrocher un contrat très lucratif avec l’Italie, mais qu’il voulait simplement qu’elle paie le même montant que les autres courses européennes.
“Ils n’ont pas à nous donner plus d’argent que les autres. Nous voulons simplement qu’ils paient la même chose”, a martelé Ecclestone.
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