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Il y a 10 ans - Les premiers tests difficiles des V8 BMW et Toyota

Olivier Panis

Photo de: XPB Images

Olivier Panis
Olivier Panis
Olivier Panis
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Antonio Pizzonia
Antonio Pizzonia
Antonio Pizzonia
Antonio Pizzonia

On se souvient des nombreuses difficultés rencontrées par les motoristes lors des essais hivernaux au début de l’année 2014, afin d’apprivoiser les nouvelles unités de puissance et leur complexe technologie hybride. Cette année, Honda rencontre ces mêmes ennuis, dans des proportions encore plus grandes, et peine encore à trouver la bonne recette pour allier fiabilité et performance de son V6 à bord de la McLaren.

Un changement bien anticipé

Il y a 10 ans, la F1 préparait déjà une mutation dans sa réglementation moteur, avec un passage au V8 pour l’ensemble de la grille lors de la saison 2006. Seule l’écurie Toro Rosso, débutant alors en F1 après avoir racheté Minardi, allait bénéficier d’une dérogation pour utiliser un V10 Cosworth bridé pendant un an. 

En juillet 2005, certains des grands constructeurs alors présents en F1 testaient ainsi leurs futures motorisations V8, prévues pour supplanter les V10 dès l’année suivante. A Jerez, le 13 juillet, lorsque Toyota et BMW lancèrent en piste pour la première fois leurs nouveaux moteurs, la journée fut plutôt difficile et frustrante. 

Olivier Panis pour Toyota et Antonio Pizzonia pour Williams-BMW n’avaient alors couvert que 22 et 4 tours chacun sur le tracé andalou, en une journée d’essais privés. Le chrono réalisé par le Français se situait quant à lui à plus de 3 secondes de ceux réalisés avec les V10. 

Passer du V10 au V8 procurait alors une sensation "très différente" selon Panis, qui précisait que des changements majeurs étaient à noter après avoir passer le troisième rapport. 

Essais frustrants, développement gagnant

Il s’agissait toutefois de premières difficultés attendues, avant de pouvoir mettre au point des blocs V8 qui allaient traverser une ère de huit saisons au total, avant le passage aux V6 turbo hybrides en 2014. Les motoristes pouvaient également compter sur la possibilité de réaliser des essais, sans les restrictions désormais en vigueur. 

Chez Toyota, les premiers essais étaient d’ailleurs considérés comme satisfaisants, notamment au moment de les mettre en corrélation avec les tests effectués au banc d’essais. Le constructeur japonais constatait alors des vibrations bien moins importantes que prévu. De plus, les premiers essais étaient menés sur des monoplaces de la saison 2005, qui n’étaient alors pas conçues initialement pour recevoir des blocs V8. 

Un an et demi plus tard, Fernando Alonso remportait son deuxième titre mondial au volant d’une Renault propulsée par le V8 de Viry-Châtillon, au terme d’un duel face à un Michael Schumacher annonçant son (premier) départ à la retraite. BMW, pour sa première saison comme constructeur à part entière, terminait 5e du championnat devant Toyota, tandis que Williams avait vécu une année difficile en optant pour un bloc Cosworth après la fin de la collaboration avec BMW. 

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