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Il y a six ans... Clap de fin pour Bourdais en F1

Sébastien Bourdais, Scuderia Toro Rosso

Photo de: XPB Images

Sébastien Bourdais, Scuderia Toro Rosso
Sébastien Bourdais, Scuderia Toro Rosso
Sébastien Bourdais, Scuderia Toro Rosso
Sébastien Bourdais, Scuderia Toro Rosso devant Jenson Button, Honda Racing F1 Team
Sébastien Bourdais
Sébastien Bourdais, Scuderia Toro Rosso, STR03 devant Kazuki Nakajima, Williams F1 Team, FW30
Sebastian Vettel célèbre sa pole position avec Sébastien Bourdais
Sébastien Bourdais, Scuderia Toro Rosso

Il y a six ans, le 16 juillet 2009, Toro Rosso mettait un terme à sa collaboration avec Sébastien Bourdais. Le pilote français était alors évincé après une année et demi passée au sein de l’écurie italienne, pour faire place à Jaime Alguersuari. L’Espagnol était ensuite devenu le plus jeune pilote à courir en F1, lors du Grand Prix de Hongrie. 

Pour Bourdais, cette rupture avec effet immédiat fut brutale, même si elle était pressentie déjà depuis de longues semaines. Après une saison 2008 encourageante aux côtés de Sebastian Vettel, alors vainqueur de son premier Grand Prix à Monza, le Français montrait davantage de difficultés face à son nouveau coéquipier et débutant en F1, Sébastien Buemi. En 9 courses, le Suisse avait notamment fait mieux que Bourdais en qualifications à 7 reprises, tandis que les deux pilotes étaient entrés dans les points par deux fois. 

Sacrifié pour manque de résultats

A la tête de l’écurie sœur de Red Bull Racing, qu’il dirige toujours aujourd’hui, Franz Tost justifiait la décision d’évincer Bourdais par un manque de résultats. "Dans la deuxième année de Sébastien avec nous, le partenariat n’a pas rempli nos attentes et nous avons donc décidé de le remplacer", expliquait l’Autrichien. 

Avant son éviction, Sébastien Bourdais était alors le seul pilote F1 en activité à participer la même année aux 24 Heures du Mans, comme l’a fait Nico Hülkenberg en 2015. Avec Peugeot, le Manceau avait échoué au deuxième rang, offrant tout de même un doublé historique au Lion dans la Sarthe. 

Le passage de Bourdais en F1 avec Toro Rosso, sa seule équipe dans la catégorie reine, avait débuté par une belle performance à Melbourne en 2008, avec une 7e place à la clé malgré un abandon suite à un ennui de transmission en toute fin de course. Au total, avec l’équipe de Faenza, il aura disputé 27 Grands Prix, marqué 6 points et abandonné 8 fois, tout en parcourant 3 tours en tête lors du Grand Prix du Japon 2008 à Fuji. 

Un "choc" pour Bourdais

Suite à l’annonce de sa mise à l'écart, le pilote français avait vivement réagi, se disant "choqué et déçu" et estimant que Toro Rosso avait "rompu un accord". "Je crois que la décision de l’équipe est une violation claire des obligations contractuelles de Toro Rosso", ajoutait-il en envisageant une action en justice. 

Ecarté avant un Grand Prix de Hongrie où Toro Rosso prévoyait d’apporter des développements majeurs sur sa STR4, Bourdais pouvait nourrir de très gros regrets : "Je suis convaincu que si j’avais eu la chance de courir avec un tel package, j’aurais eu l’opportunité d’accomplir des résultats satisfaisants."

Bourdais n’a finalement jamais eu la possibilité de prendre à nouveau le départ d’un Grand Prix, orientant de nouveau sa carrière vers les Etats-Unis, avec le succès encore récent que l’on sait. Il s’est ainsi imposé à Milwaukee le week-end dernier, inscrivant à son palmarès une victoire marquante. 

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