Il y a un an... Quand Pirelli testait les pneus 18 pouces

Lotus F1 E22 avec les pneus 18 pouces

Lotus F1 E22 avec les pneus 18 pouces

XPB Images

Paul Hembery et la Lotus E22 avec les pneus 18 pouces
Lotus F1 E22 avec les pneus 18 pouces
Lotus F1 E22 avec les pneus 18 pouces
Lotus F1 E22 avec les pneus 18 pouces
Lotus F1 E22 avec les pneus 18 pouces
Lotus F1 E22 avec les pneus 18 pouces

Il y a un an, Pirelli profitait des essais privés organisés à Silverstone pour mettre en piste un prototype de pneus 18 pouces. Ces pneumatiques aux dimensions différentes des enveloppes 13 pouces utilisées actuellement en F1 avaient été montés sur la Lotus E22, avec un mélange expérimental plus dur, spécialement adapté.

En effectuant ce test, Pirelli avait fait part de sa volonté de permettre aux instances dirigeantes de la F1 et aux équipes de lancer la réflexion sur l'adoption de ces pneus.

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"Afin de souligner la fonction de banc d’essai qu’est la F1, pour améliorer la mobilité au quotidien, nous estimons qu’il sera bénéfique pour le plus grand nombre d’observer un lien direct entre les pneus utilisés en F1 et ceux de la production", estimait à l'époque Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport. "Une croyance que nous avons depuis les années 70 lorsque nous avons adapté pour la route les pneus 'taille basse' alignés en compétition."

Une proposition, pas une exigence

Le Britannique insistait toutefois pour rappeler qu'il ne s'agissait que d'une démonstration et que sa compagnie ne se mettrait pas en position d'exiger sa mise en oeuvre. Une approche à laquelle Pirelli est resté fidèle aujourd'hui, tandis que Michelin a déposé sa candidature pour devenir manufacturier unique de la F1 en 2017 en exigeant l'introduction des pneus 18 pouces.

"Nous tenons cependant à souligner que nous ne réclamons pas coûte que coûte l’application de cette proposition, car notre rôle n’est pas d’imposer des changements en Formule 1", précisait Hembery en juillet 2014. "Nous souhaitons que les équipes et les pilotes bénéficient des meilleurs équipements, règlements et ressources mis à leur disposition. Quoi qu’ils décident, nous les entendrons."

Lors de ce fameux test de Silverstone, Charles Pic était au volant de la Lotus et avait bouclé 14 tours, à une vitesse modérée et sans prise de risque inutile.

"L’objectif était d’essayer de rouler avec, et de voir comment ils réagissaient", racontait Pic à sa descente de voiture. "L’adhérence générale était très basse, je pense que c’était 5 ou 6 secondes en-dessous du rythme, principalement parce que la voiture est faite pour un pneu habituel, pas un prototype."

"C’est vrai qu’ils sont plus réactifs et nerveux, et on perd beaucoup d’aéro. Ce n’est même pas comme si nous étions en configuration Monza, c’est encore moins avec ce type de pneus."

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