Incertain physiquement, Wehrlein tance la "manœuvre stupide" de Button

Pascal Wehrlein et Jenson Button se sont accrochés à une vingtaine de tours de la fin du Grand Prix de Monaco, l'Allemand terminant à la verticale, dans les Tecpro du Portier.

Jenson Button, McLaren MCL32, Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari

Jenson Button, McLaren MCL32, Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari

Andrew Hone / Motorsport Images

Jenson Button, McLaren MCL32
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber
Jenson Button, McLaren
Jenson Button, McLaren MCL32
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Jenson Button, McLaren MCL32
Jenson Button, McLaren

L'image de la Sauber, posée sur ses deux roues et appuyée, côté pilote, sur les Tecpro, a dans un première temps inquiété, avant que les communications radio ne permettent d'entendre la voix de l'Allemand, conscient mais coincé.

Pour retrouver la C36 dans cette position, il a fallu la tentative audacieuse, pour ne pas dire vouée à l'échec, d'un Button visiblement prêt à tout tenter pour faire oublier un début de course difficile, passé justement derrière Wehrlein.

Car les deux hommes avaient déjà frôlé l'accrochage dès la fin du premier tour, aux stands, quand la Sauber #94 avait été relâchée de façon très cavalière juste devant la McLaren #22, écopant au passage de cinq secondes de pénalité et ralentissant copieusement le Britannique.

Forcément, au vu de l'impressionnante cabriole subie par le jeune pilote et de ses antécédents suite à son accident du début d'année à la Race of Champions, sa condition physique est un point d'interrogation et sa réaction à l'encontre de Button n'était pas tendre. "J'espère [que ça ira]", a-t-il déclaré. "Ma tête a touché la barrière, donc il va falloir faire un nouveau scanner la semaine prochaine pour mon dos."

"Je me rappelle de tout, c'était juste effrayant. Les pneus commençaient à fumer et je ne pouvais pas sortir de la voiture. La première chose qu'on veut faire, quand la voiture commence à fumer, c'est en sortir. Avec ma blessure, je suis incertain. [Button] n'était nulle part. On ne dépasse pas dans ce virage. C'était une manœuvre stupide."

De son côté, le Champion du monde 2009 affirme avoir tenté d'éviter l'accrochage quand il lui est clairement apparu que sa tentative allait mal se terminer : "J'ai fait l'intérieur, je pensais que c'était bon, j'étais à côté de lui, puis j'ai compris qu'il ne m'avait pas vu."

"C'est dur de voir dans les rétroviseurs de ces voitures, je l'ai dit à la FIA. J'ai essayé d'abandonner ma manœuvre mais c'était trop tard, nous nous sommes touchés. Je n'avais jamais vu une voiture dans cette position auparavant. Dès que je me suis arrêté, j'ai demandé comment il allait et on m'a dit qu'il était OK."

Quand il lui est demandé ce qu'il peut dire à Fernando Alonso, qui retrouvera le baquet de cette MCL32 dès le Grand Prix du Canada, il répond : "Il y a certainement des progrès. Je pense qu'il le sait, il a piloté la voiture à Barcelone. Nous avions des nouvelles pièces à Monaco, mais je lui souhaite le meilleur à Indianapolis. Le principal, c'est que Pascal aille bien."

Quelques heures après la course, Jenson Button a écopé d'une pénalité de trois places sur la grille de départ de son prochain Grand Prix et de deux points sur la Super Licence. Une sanction qui devrait donc ne pas s'appliquer au Britannique, qui ne devrait pas courir à nouveau cette saison. Elle ne sera en tout cas pas appliquée à Fernando Alonso lors de son retour.

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