L'incident du volant de Vettel n'a pas été rapporté aux commissaires

Après l'accrochage avec Lance Stroll lors du tour de décélération du Grand Prix de Malaisie 2017 de Formule 1, Sebastian Vettel a retiré le volant de sa Ferrari et l'a ramené avec lui aux stands.

Sebastian Vettel, Ferrari remercie Pascal Wehrlein, Sauber C36 de l'avoir pris en stop

Sutton Motorsport Images

Sebastian Vettel, Ferrari remercie Pascal Wehrlein, Sauber C36 de l'avoir pris en stop
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Pascal Wehrlein, Sauber C36 prend Sebastian Vettel, Ferrari en stop
Sebastian Vettel, Ferrari dans le Parc Fermé
Pascal Wehrlein, Sauber C36 prend Sebastian Vettel, Ferrari en stop
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Or, l'article 22.5 du Règlement Sportif de la discipline reine indique : "Un pilote qui abandonne une voiture doit la laisser au point mort, avec l'ERS éteint et avec le volant en place."  Cela dans le but de permettre aux commissaires de piste de pouvoir mieux manœuvrer les monoplaces au moment de les prendre en charge et de les évacuer.

Pris en stop par Pascal Wehrlein, le quadruple Champion du monde a regagné les stands sur la Sauber C36 après avoir confié son volant à son compatriote. Son choix de retirer cette pièce de la voiture est intervenu après avoir eu peur que les spectateurs se précipitent en piste et tentent de rapporter avec eux un très cher souvenir de leur course.

"Je l'ai mis dans le baquet, et c'était un réflexe – parfois ils ouvrent la piste aux spectateurs, donc je me suis dit que c'était la seule pièce qui ne soit pas attachée", a expliqué après coup Vettel en réponse à une question de Motorsport.com. "Parce que je n'arrivais pas à le remettre, je me suis dit que j'allais le prendre avec moi, juste pour être sûr. On ne veut pas perdre un volant. Était-ce nécessaire ? Probablement pas."

Une situation qui aurait donc, a minima, dû faire l'objet d'une enquête de la part des commissaires de course. Cependant ça n'a pas été le cas, et pour cause : les commissaires n'ont pas reçu de notification de la part du directeur de course. "Nous n'avons pas examiné cela", a déclaré Garry Connelly, commissaire pour la FIA, à la BBC. "Ça ne nous a pas été rapporté, donc nous ne l'avons pas examiné."

Ce n'est pas la première fois, cette saison, qu'une potentielle infraction passe sous le radar de la direction de course. En effet, en Chine par exemple, si Daniel Ricciardo et Sergio Pérez avaient reçu une réprimande pour leur retard au moment de la cérémonie de l'hymne national, Esteban Ocon y avait lui échappé car son arrivée tardive n'avait pas été remarquée.

Récemment, Pérez a coupé le virage 1 au départ du Grand Prix de Singapour et dépassé Valtteri Bottas dans la manœuvre, sans que cela ne soit noté par la direction de course. Cet incident est d'ailleurs un point de discussion central dans la vidéo publiée par le site officiel de la F1 du briefing des pilotes qui a eu lieu vendredi dernier, à Sepang. 

La réprimande aurait sans doute été la sanction maximum infligée à Vettel si l'infraction avait dû faire l'objet d'une enquête. L'Allemand en a déjà reçu une cette saison, pour avoir traversé la ligne blanche à la sortie des stands lors des qualifications du GP de Monaco. Pour rappel, au bout de trois réprimandes, un pilote est automatiquement sanctionné de dix places sur la grille de la prochaine course.

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