"Injuste" de voir disparaître le GP de France, selon Laurent Rossi

Laurent Rossi, PDG d'Alpine, estime que la disparition du Grand Prix de France de Formule 1 du calendrier serait vue comme une injustice, alors que le contrat de l'épreuve touche à sa fin.

Esteban Ocon, Alpine A522, Valtteri Bottas, Alfa Romeo C42

Esteban Ocon, Alpine A522, Valtteri Bottas, Alfa Romeo C42

Mark Sutton / Motorsport Images

Puisque le contrat F1 du Circuit Paul Ricard prendra fin à l'issue de la saison 2022 et que de nouvelles destinations rejoindront la catégorie reine l'an prochain, il y a fort à parier que le Grand Prix de France ne sera pas présent au calendrier 2023. Un tel scénario serait cruel pour l'Hexagone, qui avait déjà perdu sa course en 2009 après 52 années consécutives de F1, d'autant plus que le pays compte sur la grille deux pilotes (Pierre Gasly et Esteban Ocon) et une équipe (Alpine) nationaux.

Aujourd'hui, les acteurs français de la F1 se mobilisent pour donner un nouveau souffle au GP de France. C'est notamment le cas de Laurent Rossi, PDG d'Alpine, qui serait "très déçu" si l'épreuve venait à disparaître compte tenu de son impact sur la F1 et le sport automobile dans son ensemble.

"Je ne parle pas en tant que manager d'une équipe française ni même en tant que citoyen français", a précisé Rossi. "Plutôt, je pense que la France est un bastion de la course automobile. Elle a beaucoup donné à la compétition, elle a un grand public, de nombreux fans. Je dirais qu'il serait un peu injuste de supprimer du calendrier un événement aussi important que le Grand Prix de France. Ce serait étrange, j'espère qu'il restera."

Laurent Rossi, PDG d'Alpine

Laurent Rossi, PDG d'Alpine

Quant à Gasly, qui a eu l'honneur avec Ocon de voir une tribune porter son nom au Castellet, le pilote AlphaTauri voulait "profiter de chaque seconde", sachant qu'il pourrait s'agir de sa dernière course à domicile avant un certain temps.

"C'est la première fois pour moi que je vois un Grand Prix de France comme ça", a-t-il déclaré. "C'est la première fois que j'ai pu le vivre correctement depuis ma victoire à Monza [en 2020]. [Il y avait] donc plus de soutien. On peut vraiment voir que les gens sont passionnés par la Formule 1 dans ce pays. Ça a rendu la journée [de course] légèrement meilleure mais j'espère que nous pourrons avoir un Grand Prix de France [dans le futur]. Si ce n'est pas l'année prochaine alors l'année suivante, parce que je pense qu'il mérite clairement sa place dans le calendrier."

Après l'édition 2022 et les efforts entrepris par les promoteurs du GP de France, ces derniers ont bon espoir de rester dans les petits papiers de la F1. Le directeur Éric Boullier a notamment indiqué que la volonté de la F1 d'offrir aux fans se rendant sur place un "superbowl" avait été respectée.

"On a essayé de se positionner comme un Grand Prix modèle, avec tout un tas de choses qui correspondent au cahier des charges", a commenté Boullier sur Canal+. "Donc effectivement, ça aide dans les discussions, ça nous permet aussi de prouver qu'après cinq ans, on sait faire, on est sérieux, on est considérés et on peut parler d'avenir. Pour l'instant je n'ai aucune idée de quoi que ce soit si ce n'est, effectivement, un engagement positif de la part du président de la FOM de vouloir discuter du Grand Prix de France."

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Avec Adam Cooper

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