Interview : Antoine Arlot, la voix de la F1 sur RMC
Quel a été ton parcours pour arriver sur RMC pour couvrir la F1 ?Il est assez simple ! Je suis arrivé à RMC en 2008 en tant que pigiste
Quel a été ton parcours pour arriver sur RMC pour couvrir la F1 ?
Il est assez simple ! Je suis arrivé à RMC en 2008 en tant que pigiste. En 2009, je m'occupais de la production de la F1 depuis Paris.
A l'époque, Guillaume Navarro et Stéphane Samson étaient les deux envoyés spéciaux. J'ai beaucoup appris sur la F1 à ce moment là. Guillaume est ensuite parti à la fin de cette saison ; depuis il s'occupe d'un très bon site internet! Et on m'a proposé de le remplacer. J'étais au début aux côtés de Stéphane, puis il est aussi parti. Il a rejoint Lotus pour s'occuper du marketing et de la communication et ma direction a décidé de ne pas le remplacer. Je suis donc seul sur place depuis 2011.
Quel bilan tires-tu de ta quatrième saison en Formule 1 ?
J'aimerais bien connaître un nouveau champion du monde ! Sinon, je pense que c'est celle où j'ai été le plus à l'aise. En F1, il faut du temps pour se faire à la vie du paddock. C'est assez bizarre de retrouver presque toutes les semaines les mêmes personnes un peu partout dans le monde. Je m'y suis fait !
Après cette saison, avec 4 pilotes français, a été passionnante. Chacun à leur niveau avaient des objectifs à remplir donc même si Vettel a été très dominateur, on n'a jamais été à cours d'idée de sujets. Et puis on a eu de très belles courses. Merci Pirelli !
Quelles difficultés peut-on rencontrer à travailler dans le milieu de la Formule 1 par rapport à d'autres sports ?
Je ne suis pas sûr qu'il y ait tant de différences. Peut-être que la communication a trop d'importance. C'est en train d'arriver un peu partout dans le sport, mais en F1 elle est vraiment trop forte.
Récemment j'ai demandé à faire une interview avec un ingénieur d'une grosse équipe. L'attachée de presse m'a demandé mes questions avant ! La F1 est en train de perdre toute spontanéité. Heureusement, il y a quelques équipes qui restent « ouvertes ». C'est par exemple le cas de Lotus avec laquelle il est très facile de travailler. Ce n'est pas pour rien si elle est en train de devenir l'une des équipes les plus populaires. Certaines devraient s'en inspirer...
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