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John Booth a quitté Toro Rosso

Deux ans après avoir rejoint l'équipe italienne, John Booth a quitté Toro Rosso et le paddock de la Formule 1.

John Booth, Scuderia Toro Rosso

Photo de: Sutton Motorsport Images

Pierre Gasly, Toro Rosso STR13 Honda, dans la voie des stands
John Booth, Manor Racing
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13
Pierre Gasly, Toro Rosso STR13 Honda
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13
Charles Leclerc, Sauber C37 et Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13

Celui qui était directeur de la compétition de la structure de Faenza a confirmé lui-même son départ, alors que son recrutement en 2016 s'était fait essentiellement dans l'optique de la nouvelle réglementation technique, entrée en vigueur l'an passé. 

"Disons-le comme ça : mon implication avec Toro Rosso a pris fin naturellement", explique-t-il à Motorsport.com. "Peut-être que je suis trop vieux pour la F1 désormais. Est-ce suffisant ? (rires)"

Toro Rosso a ouvert un nouveau chapitre de son Histoire cette année en s'associant à Honda, son nouveau motoriste. Ce partenariat doit notamment permettre à Red Bull d'évaluer les performances de la marque nippone en vue d'une éventuelle alliance future.

Cette arrivée de Honda a-t-elle précipité le départ de John Booth ? "Je ne dirais pas ça", répond-il. "Expliquons les choses comme suit : à mon âge, on est fatigué par tous ces vols, le fait d'aller d'un hôtel à l'autre. D'un autre côté, j'aime voyager à titre privé… Peut-être même que j'irai de temps en temps au Japon."

Avant son passage chez Toro Rosso, le Britannique avait dirigé l'écurie Manor/Marussia aux côtés de Graeme Lowdon. Avec ce dernier, il continue d'ailleurs de présider aux destinées de Manor, qui a poursuivi sa route en Endurance après avoir disparu de la catégorie reine. Après deux saisons en LMP2, l'équipe associée à un sponsor chinois engage deux Ginetta en LMP1 pour la Super Saison du WEC.

"À partir de maintenant, je me concentrerai entièrement sur notre programme en LMP1", confirme Booth. "Nous avons beaucoup de choses au menu, même si nous n'aurons pas notre chance face à Toyota. Nous n'avons pas une centaine de millions d'euros. Et en LMP1, c'est comme en Formule 1 : on peut acheter de la performance."

Propos recueillis par Roman Wittemeier

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