6 ans après l'accident de Suzuka : souvenirs de Jules Bianchi
Son accident à Suzuka le 5 octobre 2014 a glacé la F1, neuf mois avant qu'il ne succombe finalement à ses blessures. Jules Bianchi semblait avoir un destin tout tracé pour courir chez Ferrari, et c'est de son parcours que nous souhaitons aujourd'hui nous souvenir avec ce retour en images sur la carrière du Français.

Utilisez les flèches ci-dessous pour passer d'une photo à l'autre.

Photo de: Lucien Harmegnies
Après une année couronnée d'un titre en 2007 en Formule Renault 2.0 France, Jules Bianchi arrive en F3 en 2008 et il termine en troisième position de la F3 Euro Series, deux places derrière un certain Nico Hülkenberg, lui aussi destiné à devenir l'un des jeunes les plus prometteurs en Formule 1.

Photo de: Lucien Harmegnies
La même année, il participe aux Masters de Zolder et les remporte, devant Nico Hülkenberg, et Jon Lancaster. On note la présence lors de cette épreuve de Brendon Hartley, Sam Bird ou encore un certain Daniel Ricciardo.

Photo de: Eric Gilbert
En 2009, il domine littéralement la discipline, avec neuf victoires et 12 podiums en 20 courses, pour s'adjuger le titre de F3 Euro Series. Lors de cette campagne il inscrit près de deux fois plus de points que son coéquipier débutant chez ART Grand Prix, Valtteri Bottas.

Photo de: Sutton Motorsport Images
La même année, il a l'occasion de réaliser un rêve en testant pour la première fois une Ferrari de Formule 1. La Scuderia est tellement impressionnée par sa prestation qu'elle fait signer Jules au sein de la Ferrari Driver Academy.

Photo de: GP2 Series Media Service
Après un bref parcours lors de la saison 2009-2010 de GP2 Asia, Jules Bianchi débarque en GP2 Series, chez ART Grand Prix, et il termine troisième du championnat, derrière Sergio Pérez et le champion Pastor Maldonado.

Photo de: GP2 Media Service
En 2011, c'est une nouvelle saison de GP2 avec ART Grand Prix qui l'attend, et une nouvelle troisième place au championnat, derrière Luca Filippi et le champion Romain Grosjean.

Photo de: Ferrari Media Center
C'est également en 2011 qu'il devient officiellement pilote d'essais pour la Scuderia Ferrari en Formule 1.

Photo de: GP2 Media Service

Photo de: Charles Coates / Motorsport Images
L'année 2012 marque un nouveau départ, avec un poste de pilote de réserve chez Force India en F1, faute de baquet titulaire disponible. Mais c'est tout de même un nouveau pas dans la bonne direction...

Photo de: Lucien Harmegnies
En parallèle, Jules participe cette même année au championnat de Formule Renault 3.5. Il y récolte trois succès avant de perdre le titre à la dernière course de la saison face à Robin Frijns, dans des circonstances qui ne manquent pas de faire polémique.

Photo de: Marussia F1 Team
En 2013, un baquet de titulaire semble à nouveau lui échapper. Alors que tout espoir semble perdu, Jules Bianchi accède finalement à la Formule 1 au tout dernier moment, en héritant du baquet Marussia initialement dévolu à Luiz Razia.

Photo de: Alastair Staley / Motorsport Images
Il dispute son premier Grand Prix en Australie, à Melbourne, où il obtient la 15e place à l'arrivée.

Photo de: Sutton Motorsport Images
Après une première saison solide malgré une monoplace cantonnée au fond de grille, l'exploit n'est plus très loin. Un an plus tard, dans les prestigieuses rues de Monaco, Bianchi brille dans une course chaotique et s'offre une neuvième place inespérée, récompensée par ses premiers points en Formule 1.

Photo de: Sutton Motorsport Images
Le dimanche 5 octobre 2014, Jules Bianchi est victime d'un terrible accident lors d'un Grand Prix du Japon disputé sous une pluie battante. Il succombe à ses blessures neuf mois plus tard, en France.

Article précédent
Le GP de Turquie aura finalement lieu à huis clos
Article suivant
Grosjean pas sûr d'être avantagé par son expérience au Nürburgring

À propos de cet article
Séries | Formule 1 |
Pilotes | Jules Bianchi |
Auteur | Basile Davoine |
6 ans après l'accident de Suzuka : souvenirs de Jules Bianchi
Pourquoi la Red Bull 2021 n'a pas que quelques autocollants en plus
À première vue, la nouvelle Red Bull pour la saison 2021 de F1 semble très similaire à la monoplace de l'an passé, mais un examen attentif révèle qu'il y a en réalité beaucoup de choses intéressantes.
Ce que révèle la manière dont Alfa Romeo a dépensé ses jetons
Comme les autres monoplaces présentées jusque-là, l'Alfa Romeo C41 dévoilée ce lundi en Pologne s'apparente davantage à une évolution qu'à une révolution.
Qualifs sur un tour : l'échec d'une idée qui avait du bon
Apparues en 2003 en Formule 1, les qualifications sur un tour suscitèrent controverse et bricolage absurde. Pourtant, elles auraient pu faire la part belle à quelques principes malheureusement vite oubliés.
Comment l'imposant projet Toyota F1 a capoté
Alors que Honda s'apprête à quitter la Formule 1 (encore une fois !) fin 2021, retour sur les exploits d'un autre constructeur japonais qui a dépensé trop d'argent, s'est adapté trop lentement, a trop peu accompli et est parti trop tôt à cause d'une crise économique...
Comment AlphaTauri s'est adapté aux nouvelles règles F1
AlphaTauri a présenté son AT02, et une nouvelle livrée, avec la volonté de s'installer dans la bataille du milieu de peloton. Même s'il y a peu de pièces totalement nouvelles sur le rendu informatique, quelques indices indiquent sans doute des changements à venir...
Quand Ocon faisait une apparition infructueuse en FR3.5
Dans son ascension vers la Formule 1, Esteban Ocon a fait une apparition en Formule Renault 3.5 en parallèle de sa campagne victorieuse en F3 Europe. Ses deux meetings dans la discipline n'ont pas été couronnés de succès mais lui ont beaucoup appris.
Comment Ferrari peut redresser la barre en 2021
Après avoir menacé Mercedes pour le titre mondial à plusieurs reprises, Ferrari a connu en 2020 une dégringolade inédite depuis le début des années 1990. Il pourrait lui falloir un certain temps pour retrouver le droit chemin.
L'influence de Mercedes sur la McLaren 2021
McLaren est la première écurie de Formule 1 à montrer son jeu avec une version propulsée par Mercedes de la MCL35 qui a obtenu la troisième place du classement des constructeurs. Mais le moteur n'est pas le seul domaine où McLaren s'est inspiré des Champions en titre.