Magnussen a "encore du mal à croire" à son retour en F1

Kevin Magnussen savoure son retour en Formule 1, lui qui a bien cru qu'il n'allait plus jamais courir dans l'élite.

Kevin Magnussen, Haas F1 Team

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

"Quand je regardais les courses, ça faisait un peu mal de savoir que je n'allais plus faire ça." Après six saisons en Formule 1, Kevin Magnussen a trouvé refuge en IMSA pour 2021, avec de nombreux podiums à la clé au volant d'une Cadillac du Chip Ganassi Racing. Le Danois affirmait avoir renoué avec le plaisir – c'était probablement vrai – et avoir tourné la page de la F1 – c'était plutôt discutable… Lorsque l'opportunité s'est présentée à la dernière minute de faire son retour dans l'élite, avec une cinquième campagne chez Haas, Magnussen l'a saisie sans hésiter, alors qu'il avait un volant Peugeot Hypercar entre les mains. Cinq mois plus tard, il savoure.

"J'ai encore du mal à y croire ! C'est si exceptionnel d'être pilote de Formule 1", se délecte le nordique auprès de Motorsport.com. "C'est l'une des choses dont j'ai vraiment commencé à me rendre compte l'an dernier quand je n'étais pas là. Quand on est chez soi et qu'on voit de l'extérieur, on se rend compte combien de gens regardent et combien de gens en parlent pendant les week-ends de course. J'ai donc commencé à vraiment apprécier ça, et ça m'a vraiment frappé, l'envergure qu'a [la F1]. Avec mon retour, j'apprécie bien davantage ma présence à chaque course. Je prête attention au nombre de spectateurs et à l'envergure de l'événement."

Kevin Magnussen, Haas VF-22

Kevin Magnussen (Haas) en piste au Grand Prix de Hongrie

Si Magnussen a eu cette opportunité, c'est à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a mené Haas à couper les ponts avec son pilote Nikita Mazepin, dont le père Dmitry est proche du président Vladimir Poutine. Cependant, le pilote du 29 ans n'aurait pas forcément accepté de revenir pour être en fond de grille.

"Je pense que s'il n'y avait pas eu toute cette nouvelle réglementation, si Haas avait été dans la même position que l'an dernier, et que la réglementation était restée la même pendant encore cinq ans, j'aurais probablement hésité", indique l'intéressé. "Mais j'ai vraiment vu ça comme une opportunité. Il n'y avait pas de garanties, Günther [Steiner, directeur d'équipe] n'a rien promis, mais il a expliqué ce qu'ils avaient fait et sur quoi ils s'étaient concentrés lors des deux dernières années. Même quand j'étais là en 2020, il était déjà clair que c'était le plan. J'étais donc enthousiaste et je me suis dit que ça pouvait être bien."

Magnussen a ainsi marqué 22 points depuis le début de la saison, avec une belle cinquième place en ouverture à Bahreïn, et s'il a pris beaucoup de plaisir aux avant-postes en IMSA, il est loin de regretter son nouveau choix de carrière : "Je l'ai dit à de nombreuses reprises, l'année dernière a été l'une des meilleures de ma vie. J'étais enthousiaste à l'idée de me battre à nouveau pour la pole position et la victoire chaque week-end. Mais il n'y a qu'une Formule 1. Rien d'autre n'est comme la Formule 1."

Propos recueillis par Jonathan Noble

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