Kimi Räikkönen et l’argent (2/2)

Iceman ne parlera pas de son salaire Lotus, et aucun chiffre n'a circulé concernant le montant perçu du team d'Enstone pour ses deux années de contrat.

“Je reçois quelque chose”, sourit-il.

Une partie de ses finances sont investies dans du dur.

“J’ai quelques appartements et d’autres choses comme ça. Il faut bien vivre quelque part !”, s'amuse celui qui ajoute ne pas comprendre pas d’où est provenue la rumeur selon laquelle il aurait signé le contrat Lotus de l’an dernier en échange de parts dans l’équipe. En discussions avec Williams pour son retour en F1 durant l'hiver 2011, le management de Räikkönen aurait selon certaines sources requis une participation sous forme de titres dans l'équipe de Grove.

Räikkönen a investi de ses deniers personnels à différents moments de sa carrière à différents échelons dans le sport automobile. Ainsi, Iceman a placé avec son manager Steve Robertson dans l’équipe Double R Racing, fondée en 2004 et gérée par son ami Anthony "Boyo" Hieatt. Il dut également ouvrir son porte-monnaie au moment d’autofinancer son programme WRC avec une Citroën cliente lors de son retrait de la F1, et dépenser 100'000$ par course de NASCAR disputée. Mais vivre à tout prix dans le monde du sport auto n’est pas ce qui anime Kimi.

“Cela ne me passionnerait pas”, admet-il, interrogé sur le fait de se reconvertir un jour à la tête d’une équipe F1 comme le font d’autres champions. “Et au final, c’est un business assez cruel” !

Pour le reste, Iceman concèdera donner occasionnellement à des œuvres, telles que SOS Village d’Enfants, sans s’attarder sur les montants. Le vice de la gagne ne pousse pas non plus le pilote finlandais dans des casinos ou parties de poker endiablées.

“Le poker ? Je n’y ai jamais gagné de grosse somme! J’ai parfois joué avec mes potes, mais ne suis jamais allé au casino. J’ai dû miser quelques fois sur ces machines magnétiques d’où tombent des pièces. Je ne sais pas si c’est considéré comme un pari, mais rien de plus” !