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Kubica explique les difficultés du circuit de Melbourne

Robert évoque les défis que présente le circuit de l’Albert Park, à Melbourne

Robert évoque les défis que présente le circuit de l’Albert Park, à Melbourne.

De manière générale, j’apprécie les circuits urbains. Albert Park est donc un de mes tracés favoris. C’est également un des meilleurs weekends de course : toute la ville s’enthousiasme pour le Grand Prix, l’ambiance y est très chaleureuse. Je ne souffre pas de décalage horaire mais j’arrive généralement un peu plus tôt que sur les courses européennes pour attaquer le weekend en pleine forme.

C’est un circuit qui présente pas mal de défis surtout parce que les conditions de piste évoluent constamment durant le weekend. La piste est relativement verte le vendredi, il est donc nécessaire de se laisser de la marge car il est facile de prendre large et de heurter le mur. Au fur et à mesure que le tracé se charge en gomme, on peut rouler plus rapidement et, en fin de séance, le temps au tour peut être jusqu’à six secondes plus rapide qu’en début de séance.

Comme le niveau de grip est relativement faible, l’objectif premier du travail de mise au point est d’avoir une voiture saine, qui met en confiance. La piste est relativement bosselée, surtout la première chicane et l’entrée du virage numéro 6 – la stabilité au freinage y est donc primordiale. Il est également important que la voiture passe aisément sur les vibreurs pour avoir une bonne vitesse dans les virages à vitesse moyenne.

Les dépassements ne sont pas faciles car la piste est sale en dehors de la trajectoire. La meilleure opportunité est au virage 3 si la voiture devant vous fait une mauvaise sortie de la chicane. Une autre opportunité se présente au virage 13 car le 12 est si rapide qu’il est difficile de suivre une voiture de près sur la ligne droite avant le 13. Et, encore une fois, on compte sur le fait que la voiture devant ne sorte pas bien du virage.

Les virages 11 et 12 sont les plus rapides du tour. Il y a plusieurs manières d’aborder cette chicane mais, comme toujours, il est nécessaire d’être aussi rapide que possible et de ne pas prendre trop large à la sortie du virage 12. Il faut utiliser les vibreurs mais si on est trop agressif, on risque de compromettre l’équilibre de la voiture et d’affecter la vitesse. Donc, si on gère bien ce secteur, on peut gagner pas mal de temps. Dans le cas contraire, le temps au tour peu vraiment souffrir.

[ Communiqué du Renault F1 Team ]

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