Kvyat accuse le coup après son abandon de Bakou
Max Verstappen s'est récemment fait remarquer par ses commentaires agacés vis-à-vis du manque de fiabilité de sa Red Bull, mais Daniil Kvyat n'est pas en reste au volant d'une Toro Rosso également équipée de l'unité de puissance Renault.
Photo de: Charles Coates / Motorsport Images
Au sein de la petite Scuderia, le contraste ne pourrait être plus frappant entre les deux pilotes. Pas moins de 29 points marqués pour un Carlos Sainz qui joue les places d'honneur à chaque course ; seulement quatre unités au compteur pour Daniil Kvyat.
Le Russe n'a jamais battu son coéquipier le dimanche cette saison, mais a également manqué de réussite du côté de la fiabilité, puisque des problèmes techniques l'ont contraint à l'abandon en Chine, au Canada et en Azerbaïdjan.
"Je crains quelque peu que mes problèmes actuels ne me laissent pas démontrer mon plein potentiel", déplore Kvyat. "Il est clair que je ne souhaite pas continuer comme ça. Je vais demander à l'équipe de tout analyser, parce que je ne suis pas, disons, extrêmement content. Je vais faire tout mon possible, mais c'est très frustrant."
Le cœur lourd
Le problème électrique rencontré à Bakou a été particulièrement dur à encaisser pour Kvyat, qui était déjà aux portes du top 10 au début d'une course marquée par de nombreux incidents. D'autant que Carlos Sainz, qui était relégué à plus de 20 secondes de son coéquipier quand ce dernier a abandonné, s'est classé huitième.
Lorsqu'il lui est demandé comment le week-end azéri s'était passé jusqu'à sa panne, Kvyat, qui avait devancé Sainz en EL1, EL2, EL3 et qualifications, répond : "C'était sûrement l'un des meilleurs. Un vendredi parfait, un samedi parfait. Il faut encore travailler sur les départs, mais nous étions quand même bien placés après ça."
"Bien sûr, c'étaient des points gratuits pour tous ceux qui ont fini cette course. J'ai l'ai regardée avec le cœur lourd, pour être honnête. À chaque fois qu'il y a une course comme ça, ma voiture s'arrête, où ils me donnent trois pénalités d'affilée, ou je ne sais quoi."
"Je voyais tout ce qui se passait et je me disais : 'Argh, encore une place gratuite, en voilà une autre, et là, j'aurais pu être déjà troisième'. Et j'étais assis là à regarder la course. C'est vraiment frustrant. C'est représentatif de mon histoire chez Toro Rosso. Et je veux que ça change dès que possible."
Propos recueillis par Oleg Karpov
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