Kvyat critique la Toro Rosso malgré la performance de Sainz
Sainz qui rit, Kvyat qui pleure. Voilà comment on pourrait résumer les qualifications du Grand Prix de Monaco pour la Scuderia Toro Rosso.
Photo de: Sutton Motorsport Images
Daniil Kvyat n'est en effet pas parvenu à passer en Q3 malgré une Toro Rosso STR12 très en forme depuis le début du week-end, battu pour quelques centièmes par... la McLaren de Jenson Button.
Très agacé à l'issue de la séance, le Russe s'est montré particulièrement peu laconique : "Je n'ai pas eu de chance avec le crash à la dernière minute. C'est tout."
"La voiture n'est pas assez bonne à la base. Mon tour précédent ne pouvait être meilleur. Ensuite, il y a eu un drapeau jaune dans mon meilleur tour."
Quant à la course de demain, Kvyat ne s'est pas montré plus enthousiaste, même s'il semble avoir conscience du potentiel de sa monoplace : "Je pars 11e, donc je ne peux que progresser."
Sainz aux anges
Carlos Sainz, en revanche, est aux anges après une sixième place, lui qui s'est classé dans le top 8 dans les trois séances qualificatives.
" Nous avons fait des tours très rapides dès la Q1, et en Q3, nous avons tout donné et nous avons accroché la sixième place", se délecte l'Ibère. "C'était le maximum que nous puissions faire, je suis très heureux."
"Je suis très content de la Toro Rosso jusqu'à présent, du moins en termes d'équilibre, pas forcément en matière de vitesse. C'est un très bon châssis. C'est juste que parfois, on fait un bon tour avec un bon équilibre, et on est 12e. Ce week-end, tout marche bien, l'équilibre est aussi bon que lors des autres courses, mais la voiture est rapide."
Carlos Sainz va donc prendre le départ depuis la troisième ligne de la grille de départ, juste derrière les deux Red Bull, qu'il n'hésitera pas à attaquer sans complexe.
"J'attaque toujours. Je ne sais pas ce que me dira Helmut Marko !" sourit l'Espagnol. "Mais j'attaque toujours dès le début, parce qu'aborder une course dans un esprit défensif, c'est la pire chose à faire pour l'approche et l'estime de soi d'un pilote. Je vais donc attaquer au départ, puis je vais être patient."
"C'est une longue course, plus de 70 tours. Il faut avoir de la chance avec les voitures de sécurité, avec le timing. On a vu avec la course de F2 que gagner des places dépendait sûrement du timing de l'arrêt au stand, donc il faut garder un œil sur le milieu de peloton, car ils vont tenter des choses folles qui pourraient bien fonctionner, ou pas", conclut-il.
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires