Kvyat - Des souvenirs et de la tristesse à Abu Dhabi

Toujours en course pour assurer, face à son équipier Daniel Ricciardo, la place de septième du classement pilotes, le Russe revient en terre émiratie avec de bons souvenirs, comme son sacre en GP3 en 2013 : "Globalement, j’apprécie la plupart des circuits et d’une façon ou d’une autre ils sont toujours associés à de bonnes choses, mais oui c’est particulièrement le cas à Yas Marina parce que j’y ai gagné mon titre en GP3."

Il se souvient aussi de son premier Grand Prix d'Abu Dhabi, la saison dernière, où il avait signé sa meilleure performance en qualifications chez Toro Rosso : "J’ai eu une bonne séance de qualifications là-bas l’année dernière. J’étais cinquième sur la grille je pense mais la course n’a pas bien fonctionné car j’ai dû abandonner sur un problème moteur. Malgré tout, c’était appréciable."

Concernant le circuit en lui-même, il pointe du doigt le défi qu’il représente : "C’est une bonne piste à piloter, même si c’est une de celles qui sont modernes avec les grandes zones de dégagement. C’est très technique et il faut du temps pour que votre tête s’y habitue. Faites cela et vous ferez un bon tour, mais ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air."

Le crépuscule de la saison

La dernière épreuve de l’année avant la trêve hivernale est toujours un moment particulier : "C’est un week-end triste en quelque sorte, parce que c’est la dernière course de la saison, ce qui n’est pas bien pour un pilote."

"Evidemment, vous êtes mentalement fatigué après une longue saison mais quand la compétition s’arrête, il y a un sentiment de vide intérieur. La course vous manque vraiment. Au moins pour moi. Mais je suis sûr que je trouverai quelques façons de m’amuser pendant l’hiver."