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L’entourage de Schumacher : Peter Sauber (2/4)

Après Willi Weber, ToileF1 poursuit le tour de table des proches de Michael Schumacher avec Peter Sauber, le fondateur de l’écurie éponyme pour laquelle le Kaiser a couru en Sport-Prototypes au début des années 90

Après Willi Weber, ToileF1 poursuit le tour de table des proches de Michael Schumacher avec Peter Sauber, le fondateur de l’écurie éponyme pour laquelle le Kaiser a couru en Sport-Prototypes au début des années 90.

Alors qu’il brille en championnat allemand de Formule 3, Schumacher est recruté en 1990 par Sauber-Mercedes pour disputer une partie du Championnat du Monde de Sport-Prototypes. Sous l’impulsion du motoriste stuttgartois, le Junior Team est créé en parallèle de l’équipe de pointe pour former les jeunes talents germaniques parmi lesquels on retrouve Heinz-Harald Frentzen, Karl Wendlinger et surtout Michael Schumacher.

Bien aidé par sa performante C11 et son équipier de luxe en la personne de Jochen Mass, Schumacher se classe second à Dijon-Prenois et au Nürburgring avant de terminer la saison par une victoire à Mexico. Ces bons résultats lui valent la cinquième place du Championnat du Monde et surtout la faveur d’être reconduit chez Sauber pour l’année suivante en qualité de pilote à plein temps.

En 1991, une des deux Sauber-Mercedes C291 est confiée à Schumacher et Wendlinger, mais le manque de fiabilité de cette machine les contraint souvent à jeter l’éponge. Ils remporteront tout de même la manche de clôture du championnat à Autopolis, au Japon. Au final, cette saison se conclut par une décevante neuvième place au classement pilotes pour l’Allemand et l’Autrichien.

Aux 24 Heures du Mans, Les deux hommes sont épaulés par Fritz Kreutzpointer, lui aussi issu de la filière Mercedes. Conscients de la fragilité de leur nouvelle voiture, ils reviennent à la C11 de l’an passé pour affronter l’éprouvante Classique Mancelle. Mais une nouvelle fois, la mécanique leur joue des tours et le jeune équipage doit se contenter de la cinquième place, à sept tours de la Mazda 787B victorieuse. Cependant, Schumacher, qui a admis que son pilotage agressif n’était pas adapté à une course d’endurance, s’est à nouveau fait remarquer en réalisant le meilleur tour en course, devant d’autres pilotes bien plus aguerris tels que Derek Bell ou Henri Pescarolo, pour ne citer qu’eux.

Après cette période en endurance marquée par deux titres par équipe en 1989 et 1990 et une victoire au Mans en 1989, Peter Sauber s’attaque à la Formule 1 à partir de 1993, mais Michael Schumacher n’a plus jamais couru pour l’écurie suisse. Aujourd’hui, le Sauber F1 Team connaît un renouveau et, après une saison 2012 plus que convaincante, s’affirme comme une force majeure du milieu de plateau.

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