L'avenir du Brésil en F1 (3/4)

Felipe Massa, qui a brillé dans le passé sur son circuit national presque plus qu’ailleurs, et où il connut la plus grande déception de sa carrière en passant à côté du titre mondial en 2008, n’a plus inscrit un seul succès depuis, justement, le Grand Prix du Brésil 2008.

Ayant côtoyé dans sa seconde famille qu’est la Scuderia trois Champions du Monde tour-à-tour (Michael Schumacher, Kimi Räikkönen, Fernando Alonso), Massa n’a jamais eu la vie facile en F1, et l’accident hongrois des qualifications 2009 demeure à ce jour un tournant dans une carrière jusque-là honorable, certes aidée par le fait de recevoir année après année la confiance de Ferrari.

On spécule beaucoup sur l’avenir de celui qui peine une nouvelle fois à trouver ses repères en 2012 et achève de donner l’impression d’un passage de relais imminent à une jeune génération plus performante, symbolisée par Sergio Perez. Seul l’avenir nous dira si Massa est encore estimé comme un possible leader d’équipe moyenne, ou même un N°2 de haut de tableau.
Parlons du futur du Brésil, alors. Quelle que soit l’ascension de Senna, le pays se cherche un nouveau talent à admirer ; un homme sans nom célèbre pour décrédibiliser une ascension méritoire.

Ce pilote pourrait-il être Lucas Di Grassi ? Le pilote d’essais Pirelli est réputé pour être un fin analyste et capable d’apporter un feedback technique très pointu dans le cadre du développement d’une monoplace. Moins doté que de nombreux autres jeunes pilotes, Di Grassi a choisi, après une saison disputée avec Virgin lors de laquelle il n’eut rien à envier à son coéquipier Glock, de s’unir au manufacturier pneumatique italien pour parfaire sa compréhension technique des monoplaces modernes, et rouler en ces temps où les tests F1 pour les jeunes pilotes sont pour ainsi dire inexistants.