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La complexité des pneus Pirelli explique-t-elle l'échec de Mercedes?

Felipe Massa, Williams F1 Team

Williams

Felipe Massa, Williams et Rob Smedley, Williams
Départ : Sebastian Vettel, Ferrari mène
Will Stevens, Manor F1 Team sur la grille
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T mène au départ de la course
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06; Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06; Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T; et Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T au départ
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06
Valtteri Bottas, Williams F1 Team et Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team

Le Grand Prix de Hongrie, riche en rebondissements, a laissé ouvertes de nombreuses questions. Car au-delà des incidents et des faits de course, à commencer par le départ manqué des Mercedes qui a profité aux deux Ferrari, le rythme de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen a laissé une forte impression. 

Un constat d’autant plus troublant que la Scuderia n’était pas dans l’allure lors des Essais Libres du vendredi, et toujours à distance respectable des Flèches d’Argent en qualifications. Il est vrai que les températures ont chuté d’une bonne dizaine de degrés entre les deux premières journées du week-end hongrois et le dimanche, mais cela ne peut certainement pas suffire pour expliquer entièrement un tel revirement de situation. 

Lire aussi : Ferrari n'aurait jamais cru s'imposer en Hongrie

Chez Williams, Rob Smedley a scruté attentivement les données. Lui aussi est resté bouche bée devant ce qu’il a vu durant la majeure partie de la course.  

"J’étais surpris, ils [Ferrari] étaient particulièrement rapides", s’étonne l’ingénieur en charge de la performance. "Si l’on regarde le rythme de tout le monde le vendredi puis le rythme de toute le monde le dimanche, nous avons une valeur aberrante dans un sens et une valeur aberrante dans l’autre." 

Des pneus parfois difficiles à comprendre

Pour le Britannique, la seule explication à cet écart de performances réside dans l’exploitation des pneumatiques. L’ancien de Maranello souligne ainsi que les enveloppes Pirelli ont parfois un comportement difficile à cerner, et que Mercedes a probablement raté le coche à un stade du week-end dans la compréhension des composés mediums et tendres. En témoignent les grosses difficultés rencontrées par Nico Rosberg durant le Grand Prix. 

"En parlant des pneus, on peut clairement voir qu’ils [Ferrari] étaient plus rapides que Mercedes la plupart du temps en course. En qualifications, ce n’était clairement pas le cas. Ce ne doit pas être un facteur atténuant, mais les pneus ne sont clairement pas faciles à comprendre. Mercedes ne les a pas compris [en Hongrie]", conclut Smedley. 

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