La course de Grosjean s'est "très mal" passée
B.V., Hungaroring - Onzième des qualifications du Grand Prix de Hongrie, Romain Grosjean pouvait légitimement espérer marquer des points en course, mais n'a pu faire mieux qu'une décevante 14e place.
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16 bloque une roue au freinage
XPB Images
Romain Grosjean a pourtant tenu le dixième rang pendant son premier relais, mais déplore plusieurs problèmes qu'il a rencontrés pendant cette course, notamment un problème d'équilibre qui lui coûtait un temps au tour non négligeable. Par conséquent, lorsque Motorsport.com lui demande comment s'est passé son Grand Prix, sa réponse est claire : "Très mal."
"D'une manière générale, on a souffert cet après-midi. En stratégie, on s'est ratés, on s'est retrouvés dans le trafic à chaque fois qu'il ne le fallait pas", explique Grosjean, qui a repris la piste juste derrière la Manor de Rio Haryanto au 15e tour.
"La voiture était extrêmement compliquée à conduire, on n'avait pas d'équilibre, il faut qu'on analyse, parce que c'est quand même assez étrange. Je pensais que les températures élevées nous aideraient, mais ça n'a pas été le cas. On a eu beaucoup de difficultés."
"C'est vrai que c'est un circuit où c'était très compliqué de doubler. On s'est retrouvés à chaque fois derrière d'autres voitures, et on ne pouvait pas doubler. Je pense qu'on a pas mal de choses à apprendre de cet après-midi, mais dans l'ensemble, assez déçu, car je pensais qu'on pouvait faire quelque chose de bien."
"Indoublable"
Ayant passé une grande partie de la course derrière son coéquipier Esteban Gutiérrez, puis derrière Jolyon Palmer, Grosjean a pu faire l'expérience de la difficulté de dépasser sur le sinueux Hungaroring, aussi connu comme le "Tourniquet Hongrois".
"C'est indoublable (sic)", regrette le Français. "À partir du moment où on suit une voiture, on glisse un petit peu, les pneus surchauffent et on n'a plus aucune adhérence. Ici, c'est extrêmement compliqué."
Grosjean a par ailleurs été confronté aux drapeaux bleus pour lesquels son coéquipier a écopé d'une pénalité, et reconnaît que s'écarter en faveur des pilotes plus rapides n'était pas aisé.
"Laisser passer les leaders, le problème, c'est qu'il y avait beaucoup de boulettes de gomme en dehors de la trajectoire", explique le pilote Haas. "À chaque fois qu'on s'écartait, on les prenait. Il fallait deux tours pour les nettoyer."
"J'ai aussi trouvé que les drapeaux bleus venaient très tôt dans les voitures. Les leaders étaient seulement une demi-seconde plus vite que nous, donc on perdait à chaque fois énormément de temps."
Le double drapeau jaune, mesure de sécurité
Le double drapeau jaune fait polémique depuis que Nico Rosberg a signé la pole position du Grand Prix en ne perdant qu'un dixième dans le secteur neutralisé par ces drapeaux. Manifestement, Grosjean ne trouve pas l'approche de l'Allemand appropriée.
"Il faut qu'on en discute au prochain briefing, parce que faire la pole sous un double drapeau jaune, c'est quand même étrange. Un double jaune, c'est préparé à s'arrêter. C'est une mesure de sécurité, il faut qu'on travaille dessus", conclut le tricolore.
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