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La différence entre top team et petite équipe expliquée par Charles Pic

C'est au sein d'une petite équipe que Charles Pic a fait ses débuts en Formule 1, chez Marussia, en 2012

C'est au sein d'une petite équipe que Charles Pic a fait ses débuts en Formule 1, chez Marussia, en 2012. Associé à Timo Glock, le Français avait connu une saison satisfaisante au sein d'une écurie qui n'avait l'avantage que sur la minuscule formation HRT. Cette dernière disparut à la fin de l'année.

Pic a disputé la saison suivante pour l'équipe rivale, Caterham, une formation légèrement plus étoffée que Marussia en termes de personnel mais tout de même une des plus petites structures du plateau.

Cette année, Pic a fait le choix de l'expérience en acceptant un poste de pilote de réserve chez Lotus. À l'image de son manager Olivier Panis chez McLaren en 2000, le jeune loup a accepté de mettre de côté son volant de titulaire pour engranger une expérience non-négligeable au sein d'une équipe habituellement capable de jouer la victoire.

"C'est vrai que l'équipe est beaucoup plus grosse, elle a quand même eu trois titres de championne du monde, donc c'est une grosse équipe même si cette année, ça marche un peu moins bien que les années précédentes", commente Pic pour ToileF1. "La façon de travailler n'est pas du tout la même. Pour moi, c'était intéressant de voir ça : j'avais vu le fonctionnement de deux petites équipes, et voir le fonctionnement d'une grosse équipe, je pense que c'est important pour l'expérience et le bagage d'un pilote".

En effet, qui de mieux que le pilote Lotus pour nous expliquer les différences de fonctionnement entre une équipe de pointe et une écurie de fond de grille ?

"C'est la façon d'aborder les problèmes et d'y réagir", détaille-t-il. "Les organisations ne sont pas forcément les mêmes, il y a beaucoup plus de personnes. L'usine est plus grosse, il y a plus d'infrastructures. Le temps de réaction, en cas de problème, est beaucoup plus court pour le corriger. Il n'y a pas de secret, c'est comme ça partout !"

La situation que décrit Pic, notamment concernant le temps de réaction, se vérifie en permanence dans le petit monde de la Formule 1. Hier encore, Esteban Gutiérrez expliquait que la raison pour laquelle Sauber n'arrive pas à résoudre les problèmes de sa monoplace est le fait que l'écurie n'a pas le budget d'un top team : les temps sont durs pour les petites équipes.

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