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La disparition de Beltoise émeut jusqu'au sommet de l'Etat

La nouvelle de ladisparition de Jean-Pierre Beltoisea touché de nombreuses personnes dans l'Hexagone, preuve de l'image de symbole du sport automobile français que renvoyait le vainqueur du Grand Prix de Monaco 1972

La nouvelle de la

disparition de Jean-Pierre Beltoise

a touché de nombreuses personnes dans l'Hexagone, preuve de l'image de symbole du sport automobile français que renvoyait le vainqueur du Grand Prix de Monaco 1972.

Jusqu'au plus haut sommet de l'Etat, la mémoire de l'ancien pilote a été saluée, pour ce qu'il a incarné au volant et pour les actions qu'il a menées après sa carrière.

"Avec Jean-Pierre Beltoise, c'est une certaine idée du sport automobile qui disparaît", salue le Président de la République, François Hollande, dans un communiqué diffusé par l'Elysée. "En plus de sa grande carrière de coureur moto, Jean-Pierre Beltoise restera comme celui qui a relancé le sport automobile de haut niveau en France, avec deux victoires en F1 [NDLR : une seule en championnat] sur les 86 Grands Prix qu'il a couru, dont une historique à Monaco en 1972."

"Depuis plusieurs années, il s'était engagé pour défendre "l'éducation de tous à la bonne conduite citoyenne" et avait même lancé avec le conseil général de Charente-Maritime, un circuit modèle de développement durable. C'était un homme qui aimait son sport, voulait faire partager son enthousiasme et en faisait aussi une pédagogie pour la sécurité et le respect de l'environnement."

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Lire aussi : "Adieu Jean-Pierre..."
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Le décès de Beltoise a également affecté plusieurs pilotes français, à commencer par Romain Grosjean. "J'ai eu la chance de le croiser à quelques reprises et nous avions échangé sur notre passion pour la F1", se souvient le pilote Lotus. "Il a écrit une très belle page du sport automobile français en s'imposant lors du Grand-Prix de Monaco en 1972 face à des pilotes comme Jacky Ickx, Jackie Stewart, Emerson Fittipaldi ou encore Niki Lauda."

L'ancien pilote de F1 Patrick Tambay déplore quant à lui le départ d'un "grand frère" et d'un "exemple" pour sa génération : "Tu étais notre Tabarly, comme lui tu as été un leader entrainant, dans une discipline et à une époque où il fallait en avoir... Tout un pays, François Cevert, Johnny Servoz-Gavin, tes Juniors d'abord, et ensuite toute notre génération... RIP JPB et merci de l'inspiration et de la démonstration de passion dont tu as fait preuve toute ton existence..."

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