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La F1 traite-t-elle mal ses teams indépendants?

Si quelques grands teams F1 se sentent à l’abri en ce qui concerne les ressources et le long terme en F1, les deux tiers du plateau sont loin d’être tranquilles lorsque vient le moment de parler finances et avenir, en dépit de résultats solides et réguliers, comme chez Lotus ou Force India

Si quelques grands teams F1 se sentent à l’abri en ce qui concerne les ressources et le long terme en F1, les deux tiers du plateau sont loin d’être tranquilles lorsque vient le moment de parler finances et avenir, en dépit de résultats solides et réguliers, comme chez Lotus ou Force India.

Avec des équipes indépendantes à la peine et des coûts restés extrêmes en raison des nouvelles règles ayant nécessité de gros efforts de développement (et augmenté la facture des motoristes), les teams de milieu et fond de plateau s’inquiètent de leur futur propre, et de celui de la F1, si la FIA refuse de prendre des mesures importantes pour plafonner les budgets des équipes. Un contexte qui ne peut rendre la recherche de nouvelles équipes par la FIA que plus compréhensible; mais une politique restant paradoxale, lorsque l’on connaît les budgets nécessaires pour entrer avec succès avec programme F1 tenant la route.

S’il a souvent été entendu, même du côté d’équipes comme Ferrari, que les dépenses devaient être mieux contrôlées, les préoccupations de certains grands teams par rapport à des budgets capés n’avaient rien de particulièrement éthiques. Elles concernaient en effet surtout une mésentente concernant la façon de comptabiliser les dépenses, certains grands teams jouant avec leurs nombreux départements internes ou parents pour éviter d’arriver à des ressources plafonnées via leurs nombreux secteurs de dépenses. Ainsi, les teams avaient par exemple encore du mal à s’entendre récemment sur ce qui pouvait être afféré à des dépenses relevant d’un constructeur ou d'une supermarque (communication, marketing, hospitalité) chez les teams d’usine, jouant de leur appartenance avec un groupe pour passer certaines dépenses dans d’autres lignes de comptes.

Avec le choix de la FIA de ne pas tenter de réglementer les budgets pour 2015 en raison des dissidences opposant les membres du Groupe Stratégique (qui ne représente que les teams les plus influents), de nouvelles craintes (nourries et justifiées) des petites équipe sont arrivées.

Force India, Sauber, Caterham et Marussia n’ont pas tardé à adresser des courriers à Jean Todt, Président de la FIA, concernant leurs craintes de voir leurs édifices s’écrouler, et le plateau global F1 avec eux, rapporte Autosport.

Les petites équipes sont également désormais exaspérées de leur manque de poids politique, les grandes décisions ne se prenant plus par le biais de la FOTA –dissoute-, mais d’un Groupe Stratégique ne représentant plus que les intérêts des équipes (minoritaires) les mieux nanties. Les correspondances des équipes en colère avec la FIA mettent en avant le fait que le Groupe Stratégique ne dispose pas de la légitimité de représentation nécessaire pour prendre de grandes décisions financières et sportives mettant en péril ceux qui ne peuvent participer aux réunions.

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