La FIA fait un premier pas vers le moteur standard en F1

Motorsport.com peut révéler que la première étape de cet appel d’offres a été franchie avec une demande de manifestation d’intérêt.

Jean Todt, le président de la FIA, et Bernie Ecclestone, détenteur de droits commerciaux de la F1, sont déterminés à trouver un nouveau motoriste qui pourra fournir des moteurs standards, relativement économiques, aux petites écuries.

Beaucoup pensaient que l’appel d’offres ne serait lancé qu’après avoir obtenu l’accord des écuries. Toutefois, la FIA démontre clairement qu’elle souhaite accélérer le mouvement.

Le document, désormais disponible, indique que la FIA compte proposer un moteur standard aux écuries pour la période allant de 2017 à 2019. Les entreprises spécialisées peuvent désormais manifester leur intérêt.

Un extrait du document indique : “La FIA a décidé de procéder à une consultation dans le but éventuel de trouver, pour les saisons 2017, 2018 et 2019 du Championnat, un motoriste qui pourra fournir un moteur standard aux écuries qui voudront l’utiliser. La FIA attend les propositions des motoristes afin d’identifier les candidats intéressés pour fournir ce moteur standard aux concurrents. Cette manifestation d’intérêt est soumise aux lois françaises”.

La FIA précise que ces motoristes devront prouver qu’ils ne possèdent aucun lien avec des constructeurs automobiles majeurs et doivent signaler leur intérêt avant le 23 novembre. Ces motoristes doivent aussi fournir leurs détails techniques et financiers. Une fois tout cela vérifié et accepté, le véritable appel d’offres pourra commencer.

Le document de la FIA ne précise pas les spécifications techniques du moteur. Ces informations seront révélées aux entreprises qui seront validées par la FIA.

Durant le Grand Prix du Mexique, Jean Todt avait bien fait comprendre que si les manufacturiers actuels acceptaient de louer leurs unités de puissance pour une somme maximale de 12 millions de dollars, cela éliminerait le besoin d’imposer un motoriste indépendant.

“Si nous ne pouvons pas aboutir à cet accord [un tarif de 12 millions de dollars], il faudra alors trouver une solution, sinon plusieurs écuries risquent le dépôt de bilan”, avait déclaré Todt.