La FIA lutte activement pour prévenir le dopage chez les pilotes
En 2014, 3,6% des pilotes testés à l'improviste ont rendu des résultats positifs. La FIA étend maintenant les tests à un programme de prévention.
Le logo de la FIA
XPB Images
La FIA a fait passer à un échelon supérieur son programme éducationnel baptisé Race True, visant à atteindre un taux zéro de cas de dopage dans le sport automobile.
De premières séances d’entrainement ont été mises en place pour les pilotes prenant part aux Championnats du monde régis par la Fédération Internationale de l’Automobile.
Sandra Silveira-Camargo est la Responsable des Affaires Médicales de la FIA et a supervisé une présentation donnée aux équipes et aux pilotes à l’occasion de la récente manche WEC de Spa-Francorchamps.
La FIA estime que le sport automobile ne souffre actuellement pas d’un problème particulier de dopage, mais tient à sensibiliser et prévenir tout risque d’escalade du phénomène en sensibilisant notamment les parties prenantes sur le caractère répressif des sanctions prévues en cas de contrôle positif. L’ignorance des règles sur certaines substances proscrites ou à effets miroirs peut en effet mener à une période de mise à l’écart de la compétition pouvant aller jusqu’à quatre ans, a rappelé Mme Silveira-Camargo.
Gérer le risque de dopage par un rappel des sanctions
Les représentants médicaux de la FIA ont passé le weekend de Spa à rendre visite aux teams et à répondre aux questions des pilotes en tête-à-tête.
Le programme d’entrainement et de sensibilisation sera appliqué au Championnat du Monde de F1, mais également au Championnat du Monde des Rallyes et aux autres disciplines encadrées par la FIA, comme le WTCC, le World Rallycross, la Formule E et la F3 Européenne.
Ces programmes ont été mis en place à la suite des résultats collectés en 2014. Les tests antidopages inopinés avaient en effet resserré l’étau autour de 3,6% des pilotes, testés positifs. La FIA prévoit d’ores et déjà d’étendre le programme à d’autres disciplines dans le futur sur la base des résultats collectés par la campagne actuelle.
Le road book des pilotes
En F1, les pilotes doivent en tout temps mettre à jour leur calendrier et avertir la FIA de leur disponibilité physique pour la conduction de contrôles pouvant intervenir à tout moment. Des sanctions peuvent également être mises en place en cas de manquement à tenir ce journal de bord de manière répétée, même si aucun contrôle n’est réalisé.
“Nous devons suivre la même procédure que les cyclistes par exemple. Nous devons dire à la FIA où nous sommes pour tous les 365 jours de l'année pour pouvoir réaliser des tests anti-dopage. Je l'ai déjà fait plusieurs fois”, relate Fernando Alonso.
Valtteri Bottas a lui aussi vu plusieurs fois du monde au perron de bon matin pour des tests d'urine.
"Ce sont des règles auxquelles il faut se soumettre, et ils doivent savoir ce que vous faites, et où vous vous trouvez. C’est assez facile pour une grosse moitié de l’année, car ils n’ont qu’à allumer la télé pour voir où je suis ! L’information est strictement confidentielle, bien entendu, mais cela signifie que si vous prévoyez un changement, l’Agence Anti-Dopage doit être mise au courant. Et si vous avez envie de passer un bon weekend secret loin, vous ne pouvez pas ! Il faut toujours qu’ils sachent où vous êtes”.
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