La saison 2015 de Carlos Sainz en 50 photos

Le 31 janvier, Toro Rosso présente sa STR10 en marge des essais de Jerez. Carlos Sainz fait équipe avec le jeune Max Verstappen pour une équipe 100% rookies.

Les premiers essais sont plutôt bons pour l'Espagnol qui couvre 183 tours sur deux journées, avec un 11e temps à la clé.

Lors des seconds tests hivernaux, à Barcelone, la dernière journée est marquée par l'accident d'Alonso avant la pause. Mais après la pause, c'est Sainz qui sort de piste, dans le même virage. Il termine avec 188 tours au compteur.

Dernières sessions d'essais avant Melbourne et les Toro Rosso continuent d'engranger les tours (218). Le n°55 aura parcouru 2700 km lors de ces tests d'avant-saison.

Alors que tous les regards sont braqués sur Verstappen, c'est Sainz qui dégaine le premier en se hissant en Q3. Il se qualifie en 8e position pour ses premières qualifications.

Après un bon départ, l'Espagnol perd trois places en sept tours. Il se retrouve en lutte avec son équipier. Aux stands cependant, il perd 30 secondes sur un changement de pneus difficiles. Mais avec un peloton réduit à peau de chagrin, il parvient à assurer la 9e place.

A Sepang, les qualifications sont moins fructueuses pour Sainz qui ne peut faire mieux que 15e.

L'Espagnol adopte en course une stratégie similaire à Vettel et ne s'arrête pas lors de la première SC. Il parvient à rallier l'arrivée en 9e place, dépassé par son équipier à sept tours du but.

En qualifications, à Shanghai, les Toro Rosso déçoivent. Sainz est 14ème, juste derrière Verstappen.

Et la course n'est pas vraiment meilleure : après un tête-à-queue en début d'épreuve, l'Espagnol est victime d'un problème de boite de vitesses au 24e tour. Il termine 14e et loin des points.

Nouvelle Q3 pour le Madrilène qui signe le 9e temps des qualifications dans la nuit bahreïnie.

Mais, le lendemain, la course démarre mal par une pénalité pour excès de vitesse dans le tour d'installation et se termine dès le 29e tour pour un problème de roue.

En conférence de presse à Barcelone, les trois pilotes espagnols sont réunis : Carlos Sainz, Fernando Alonso et Roberto Merhi. Il n'y avait plus eu autant d'Ibères en F1 depuis 2010.

Sans surprise, c'est le pilote Toro Rosso qui est le mieux classé à domicile le samedi. Mais il signe une belle performance avec le 5e rang des qualifications.

Encore une fois, le départ est très moyen. Il se retrouve 7e à la fin du premier tour et même 11e après sept boucles. Mais en fin de course, grâce à une stratégie différente, il se fraie un chemin dans le top 10 et termine 8e.

Dans les rues de Monte-Carlos, Sainz signe une belle huitième place lors des qualifications. Cependant, il oublie de se rendre à la pesée demandée par la FIA. Il est donc exclu des qualifications et relégué au dernier rang.

Après s'être élancé des stands, Sainz effectue une remontée méthodique et profite des différents abandons - dont celui de Verstappen - pour grappiller le point de la 10e position.

A Montréal, l'Espagnol manque la Q3 de peu et accroche la 11e place en qualifications.

La course n'est toutefois pas flamboyante et Sainz la termine au 12ème rang, sur un circuit qui ne favorise pas un moteur Renault toujours en délicatesse.

Pour la course à domicile de Red Bull, Sainz reste bloqué en Q2 quand Verstappen passe en Q3.

A la faveur des nombreuses pénalités moteur, le Madrilène part du 12e rang sur la grille. Après un bon envol, le plaçant 9e, il subit un problème au premier arrêt et se rend coupable d'un excès de vitesse. A mi-course, il doit mettre pied à terre, victime d'un problème moteur.

A Silverstone, Sainz réalise une belle performance en qualifications avec le huitième temps, alors que Verstappen ne peut faire mieux que 13e.

Mais, à nouveau, en course, la Toro Rosso n°55 trahit son pilote qui doit abandonner sur problème électrique au 31e tour alors qu'il était installé dans le top 10.

Au Hungaroring, quelques jours après l'annonce du décès de Jules Bianchi, la F1 reprend ses droits. Sainz réalise le 12e temps en qualifications.

En course, l'Espagnol doit renoncer à cause d'un problème d'ERS. Au moment de son abandon, à une quinzaine de tours du drapeau à damier, il était 6e, derrière Verstappen qui termine finalement 4e. Après la course, le n°55 est en colère : il estime que son équipier a favorisé le Néerlandais lors du premier arrêt.

Encore une Q3 pour le Madrilène à Spa cette fois, où il signe le 10e temps de la séance de qualifications.

Cependant, alors qu'un deuxième départ est donné, il connait un problème de puissance et doit s'élancer de la voie des stands avec deux tours de retard. Il abandonne au 35e tour pour préserver son moteur.

Auteur du 13e temps en qualifications, Sainz reçoit cependant 35 places de pénalité pour des changements sur le moteur. Il s'élance finalement 17e sur la grille.

En course, il flirte un temps avec les points mais doit se contenter de la 11e position à l'arrivée.

Alors que son équipier signe le 8e temps des qualifications, le n°55 heurte le mur dans la Q2 et ne peut faire mieux que 14e.

Malgré un nouveau problème lors d'un arrêt aux stands et un moteur qui se met quelques instants sur position neutre, l'Espagnol est en lutte pour les points.

Les deux Toro Rosso se suivent. Verstappen, qui butte sur Pérez, se voit intimer l'ordre de laisser son équipier tenter sa chance. Le Néerlandais refuse d'obtempérer et les deux hommes terminent 8e et 9e.

Sainz atteint la Q3 et réalise le 10e temps pendant que Verstappen connait un problème et ne passe pas Q2.

Alors qu'il est 8e, l'Espagnol s'arrête aux stands dans la 28e boucle mais percute un cône placé à l'entrée de la pitlane. Il doit faire réparer son aileron avant et perd un peu de temps.

Au 40e tour, Sainz laisse passer son équipier, plus rapide. Les deux hommes terminent 9e et 10e.

Lors des essais libres 3 à Sotchi, le Madrilène perd le contrôle de sa Toro Rosso avant le virage 7 et va s'encastrer avec violence dans les Tecpro de l'échappatoire qui recouvrent le cockpit. La crainte est grande.

Cependant, Sainz adresse un signe rassurant sur son brancard. Il passe une nuit à l'hôpital puis le lendemain fait face aux journalistes. Il veut courir la course du GP de Russie. Les médecins et son équipe l'y autorisent.

Lors du GP, l'Espagnol n'est pas pleinement dans son assiette, mais ce sont ses freins qui lâchent les premiers. Il doit à nouveau abandonner.

Le samedi après-midi, les qualifications sont retardées en raison des pluies diluviennes qui s'abattent sur Austin. L'occasion pour les pilotes Toro Rosso d'un petit bowling très corporate.

Les qualifications sont finalement reportées au dimanche matin. La pluie est toujours là et surprend Sainz qui sort dès la Q1. Il ne signera aucun temps.

Alors qu'il réalise une bonne course, évitant les accrochages du premier virage et se frayant un chemin vers le top 10, un excès de vitesse dans les stands le fait reculer de la 6e à la 7e place finale. Verstappen termine lui 4e.

Devant des tribunes pleines pour le retour du GP du Mexique au calendrier, Sainz est 11e sur la grille, quand son équipier est en Q3.

En course, la stratégie de l'Espagnol n'est pas au point et il termine 13e.

Sainz reste bloqué en Q2 à Interlagos, quand son équipier atteint une nouvelle Q3. Sur la grille, grâce aux pénalités, Verstappen est 9e devant Sainz 10e.

Dans le tour d'installation, avant la mise en grille, la Toro Rosso de l'Espagnol connait des problèmes moteurs. Remorqué jusqu'aux stands, il s'élance au moment du départ mais son moteur serre dès les premiers hectomètres et il doit abandonner.

Pour le dernier GP de sa première saison, le Madrilène accède à la dernière partie des qualifications mais ne peut faire mieux que 10e.

Auteur d'un départ musclé en lutte avec Daniil Kvyat, Sainz est à la porte des points en fin de course mais un retour de Grosjean en pneus supertendres empêche le n°55 de terminer dans le top 10.

Sainz participe ensuite à la dernière session d'essais de l'année, les tests Pirelli.

Pour sa première saison en F1, le Champion 2014 de la FR3.5 a été plutôt performant et régulier. Cependant, une pointe de vitesse un peu plus contenue que son équipier, quelques pénalités évitables et des abandons frustrants auront teinté sa saison d'une couleur étrange.

En 2016, Toro Rosso conversera son duo de pilotes. Il ne fait aucun doute que les yeux du monde de la F1 seront encore plus braqués sur Max Verstappen. Carlos Sainz aura une nouvelle fois fort à faire en piste et en dehors.