La traumatisante première moitié de saison de Pirelli
Pour sa troisième saison en F1, Pirelli a vécu un drôle de début d'année à plusieurs niveaux
Pour sa troisième saison en F1, Pirelli a vécu un drôle de début d'année à plusieurs niveaux. Se retrouvant pris dans une bataille entre équipes autour des tests pneumatiques et sous le jeu des influences venant de toutes parts pour changer ou non les gommes en cours de saison, la marque italienne s’est ensuite retrouvée sous les feux des projecteurs lors de l’audience du Tribunal International de la FIA, statuant sur les essais privés accomplis avec Mercedes.
Troisième volet d’une saga chargée de cette saison, un changement de pneus (actuellement testés avec les teams à Silverstone) à compter de la Hongrie, en réaction aux problèmes rencontrés sur ce même tracé lors du weekend de course (avec quatre défaillances rencontrées en raison d’un cadre d’utilisation mal respecté par les équipes). Au milieu de tout cela, Pirelli n’a presque pas eu l’occasion de rouler pour développer des gommes en vue de la saison prochaine, et ne dispose pas encore d’un contrat de fourniture 2014, le deal actuel arrivant à son terme. Paul Hembery aurait pu espérer saison plus calme pour ses troupes, en piste comme en coulisses.
La pression fut tout d’abord grande de la part des équipes sur Pirelli en début de saison. Ayant du mal à gérer les gommes, de nombreux participants ont souhaité introduire un changement de mélanges (et non de structure) en cours de saison.
“C’est quelque chose qui s’est terminé par sept équipes souhaitant quelque chose et quatre autres voulant quelque chose d’autre”, soupire Hembery, qui ne peut satisfaire tout le monde, et ne peut opérer de changement qu'avec un vote unanime des équipes.
Pirelli étudiait par ailleurs déjà des changements à introduire sur les pneus, au niveau des structures (et non des composés), en raison de problèmes de délamination rencontrés. Ces mêmes structures, malheureusement, furent au cœur de la polémique de Silverstone, nombreux étant ceux associant les défaillances à l’introduction des nouvelles ceintures en acier. Même si ce dernier point n'est pas prouvé, Pirelli dut réagir rapidement en proposant des mélanges 2013 dotés de ceintures 2012 pour le GP d’Allemagne, avant de développer des gommes définitives pour la seconde moitié de saison. Une opération évaluée à plus d’un million d’euro par Paul Hembery.
A compter de la Hongrie, un ultime changement de pneus sera introduit, et modifiera certainement la forme de certaines équipes par rapport à leur compréhension des gommes initiales. La saison reste grande ouverte, aucune équipe n’étant actuellement en mesure de dire si les nouveaux pneus, moins rapides mais plus stables conviendront mieux ou non à leur monoplace. Réponse en Hongrie !
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