Le calvaire de McLaren continue au Mexique
Avec les changements d'unité de puissance sur les monoplaces de Fernando Alonso et de Jenson Button, McLaren savait que ses MP4-30 allaient monopoliser la dernière ligne de la grille de départ du Grand Prix du Mexique.
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
McLaren
L'écurie britannique ne s'attendait pas pour autant à ce que Button soit contraint à ne pas participer aux qualifications, victime d'un problème lié à son moteur à combustion interne, tandis qu'Alonso n'a même pas été capable de passer en Q2. La déception est grande, et logique.
"Bien que nous eussions un bon pressentiment après les EL2 d'hier, les EL3 et les qualifications d'aujourd'hui se sont avérés plus problématiques que prévu, surtout avec le moteur à combustion interne de Jenson qui a eu un raté et n'a pas pu faire les EL3," déplore Yasuhisa Arai, directeur de la compétition chez Honda.
"Nous suspectons que ce problème ait été provoqué par la défaillance d'un capteur, et comme hier, cela a nécessité des vérifications complètes du système électrique et des divers systèmes de contrôle de la voiture. Ces analyses ont empêché Jenson de participer aux qualifications."
Un manque de puissance caractérisé
Auteur du seizième chrono à deux dixièmes du passage en Q2, Alonso a logiquement souffert du manque de puissance de son moteur dans la ligne droite de 1,2 kilomètre qui caractérise l'Autódromo Hermanos Rodríguez.
"Fernando a été solide en EL3, mais malheureusement, notre prédiction selon laquelle la haute altitude allait affecter notre puissance était avérée, et il n'a pas pu rejoindre les autres voitures en Q2," regrette Arai. Les enjeux étaient de toute façon faibles pour le double Champion du Monde ce samedi, en raison de sa pénalité pour changement de moteur.
"Nous avons abordé les qualifications en sachant que nos pénalités nous relégueraient en dernière ligne de la grille," rappelle Alonso. "Donc il n'y avait pas grand-chose à gagner des qualifications cet après-midi. Il s'agissait davantage de s'imprégner des sensations de la voiture ; user les pneus et le moteur sans raison n'avait que peu de sens."
Malgré la grande déconvenue qu'ont représenté ces qualifications, McLaren reste fort optimiste pour la course, à l'image d'Arai : "Ses longs relais en EL3 étaient bons," souligne le Japonais au sujet d'Alonso, "donc malgré les pénalités sur la grille, nous espérons qu'avec une bonne stratégie, la course sera sans accroc pour les deux pilotes."
Et l'Espagnol de conclure, quelque peu désabusé : "Nous avons besoin de pluie et de chaos demain."
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