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Le contrat du GP du Canada arrive à son terme en 2014

François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada, a appelé le nouveau Premier Ministre Québécois à faire du renouvellement du contrat du GP du Canada l’une de ses priorités absolues

François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada, a appelé le nouveau Premier Ministre Québécois à faire du renouvellement du contrat du GP du Canada l’une de ses priorités absolues.

« Il est temps d'agir sans tarder. À 60 jours du Grand Prix du Canada, il y a urgence », estime-t-il ainsi, inquiet du fait de constater que la manche 2014 est la dernière du contrat de 5 ans en vigueur avec la FOM.

Les discussions ont déjà bien été lancées avec Bernie Ecclestone; le Grand Argentier de la F1 propose ainsi un nouveau deal sur 10 ans au tracé Gilles Villeneuve, courant jusqu’au GP 2024. La signature d’un tel contrat a été retardée en trois occasions par des mouvances politiques au Québec, et Dumontier ne souhaite désormais plus attendre : il lui faut des leviers définitifs pour relancer une entente commerciale sur les prochaines années. Le GP du Canada représente une clé de voute pour

l’industrie du tourisme

montréalais et l'économie locale.

« Je dirige une entreprise qui a acheté les droits [de la F1], et au lendemain du Grand Prix, ces droits n'existeront plus, alors je veux savoir un peu où on s'en va », explique Dumontier. « Il faut surtout rassurer les amateurs, qui se posent des questions sur l'avenir de l'événement, et nous voulons pouvoir aussi assurer une continuité avec nos fournisseurs. »

Entretenant de bons termes avec la FOM, Dumontier souhaite par ailleurs enterriner l'entente avec Ecclestone en personne, avant le verdict de l'affaire mettant en accusation celui-ci en Allemagne, et qui pourrait provoquer son départ de la F1.

Si Ecclestone ne s’inquiète pas pour l’heure du fait de ne pas recevoir de contrat paraphé sur son bureau, le promoteur québecois ne souhaite malgré tout pas provoquer une situation imposant au Britannique d’imposer une date butoir pour la réalisation d’un nouveau deal.

« Personne ne veut être celui qui va laisser partir le Grand Prix du Canada ; il faut juste réunir tout le monde dans une pièce, et ne pas les laisser sortir tant qu'ils n'auront pas signé. C'est tout ce qui reste à faire », a poursuivi M. Dumontier.

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