Le duel Hamilton/Vettel réglé dès le tiers de la course
Lewis Hamilton allait vite au moment des arrêts aux stands ; trop vite : revenu sur un Verstappen transformé en bouchon, le Britannique a laissé filer toute chance de victoire dès le tiers de course.
Photo de: LAT Images
Parti depuis la pole position du Grand Prix d’Australie, Lewis Hamilton s’est incliné face à la Ferrari de Sebastian Vettel avec 10 secondes à l’arrivée, après avoir cédé le commandement au moment de l’unique passage par les stands.
Ayant creusé une avance de deux secondes sur son rival allemand lors de son relais initial en pneus ultratendres, Hamilton s’est engouffré de manière conservatrice dans les stands au 17e passage pour passer les tendres, laissant la voie libre à Ferrari pour oser une stratégie d’undercut payante sur les cinq boucles suivantes. L'Anglais contrôla tout d'abord son rythme : tellement bien qu'il recolla vite sur un Verstappen devant encore s'arrêter et devenant un encombrant bouchon, coûtant plus de quatre secondes au pilote Mercedes, impuissant.
"Un grand bravo à Ferrari et Sebastian qui ont fait du très bon travail", a commenté Hamilton sur le podium. "Nous aussi, mais nous avons connu des difficultés en fin de course. Je suis passé derrière la Red Bull après mon arrêt au stand, c'est dommage. En tout cas, le public est au rendez-vous !"
Vettel intouchable
Au début du 24e passage, un Vettel ayant bien géré la dégradation s’emparait ainsi du commandement de la course et profitait de ses gommes tendres plus fraiches et d'un Verstappen intercalé entre sa Ferrari et la Mercedes pour creuser un écart significatif de près de six secondes en seulement quelques boucles.
Par la suite, le muret des stands Mercedes connut une certaine indécision, évoquant dans la radio un Plan B qui n’aura finalement jamais été exécuté et dont on se demande ce qu’il pouvait être : avec un Vettel caracolant en tête et des pneus plus usés, la Mercedes ne pouvait que compter sur l’intervention d’une voiture de sécurité jamais entrée en piste pour espérer rebattre les cartes.
En second tiers de GP, Hamilton donna l’impression d’économiser ses enveloppes pour porter une attaque plus renforcée en fin de course. Mais au lieu de cela, c’est son équipier Valtteri Bottas, pourtant bien distancé sur le premier relais, qui recolla et donna l’impression dans les 15 derniers tours de pouvoir se porter devant son équipier si le team venait à décider de tenter de menacer Ferrari pour la gagne ; il n’en fut rien, et le trafic important de retardataires permit à Hamilton de souffler et simplement s’assurer de ramener sa monoplace jusqu’à la seconde place à l’arrivée.
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