Le GP du Canada du point de vue moteur (1/2)
Le Championnat du Monde de Formule 1 quitte l’Europe pour la première des deux courses qui seront disputées en Amérique du Nord cette saison
Le Championnat du Monde de Formule 1 quitte l’Europe pour la première des deux courses qui seront disputées en Amérique du Nord cette saison.
Renault Sport F1 arrive avec le plein de confiance après trois victoires consécutives. La dernière en date a été obtenue par Mark Webber : le pilote Red Bull Racing s’est imposé dans les rues de Monaco pour la deuxième fois de sa carrière.
Son ingénieur moteur, David Mart, explique à quel point le Grand Prix du Canada sera différent par rapport à Monaco en relevant les spécificités de Montréal :
“Refroidissement, consommation de carburant et cartographie des pédales sont les points essentiels à surveiller, en plus des conditions météo, qui se sont montrées très changeantes ces dernières années”, explique-t-il.
“A Montréal, vous pouvez profiter d’un très beau soleil en qualifications et voir arriver la pluie pour la course, ou être sous la pluie le vendredi et au sec le dimanche. Cette configuration est la pire des situations qui puisse arriver. Essayer de calculer la consommation de carburant sur piste sèche quand vous avez fait des séances d’essais sous la pluie est un exercice très difficile”.
Rouler sous la pluie change fortement les paramètres moteur.
“Sous la pluie, les voitures roulent moins vite et consomment moins de carburant. Il y évidemment davantage d’humidité dans l’air, donc moins d’oxygène apporté au moteur et la consommation de carburant s’en trouve encore réduite. La première chose lorsque l’on passe d’un vendredi ensoleillé à un dimanche pluvieux est donc de réduire la quantité de carburant embarquée, en fonction des prévisions de pluie”, détaille Mart.
“Tout est une question de prise de risques : si vous avez une confiance absolue dans vos prévisions météorologiques, vous mettez moins de carburant que vous n’en auriez besoin pour disputer une course sur piste sèche. Tomber en panne d’essence est un risque à prendre en compte ; si les conditions changent et que la piste s’assèche rapidement, la voiture pourrait manquer de carburant en fin de course. Par conséquent, il faut savoir estimer la consommation maximale d’essence sur piste sèche. C’est une question de confiance : si on a la certitude qu’il va pleuvoir, on réduit la quantité d’essence embarquée. Mais il faut en être sûr, d’autant que le plein du réservoir doit être fait 45 minutes avant le départ de la course”.
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