Le Hungaroring, le plus lent des circuits permanents

Le Hungaroring, tracé sur lequel va avoir lieu le Grand Prix de Hongrie comme tous les ans depuis 1986, est le circuit permanent le plus lent du calendrier. Étant un enchaînement de virages lents, avec peu de lignes droites pour se reposer, il s'agit d'une piste assez exigeante pour les pilotes, qui ne s'y amusent pas vraiment.

Le circuit n'étant pas utilisé régulièrement, il est assez poussiéreux et la piste est très glissante lors des premières séances. Cela signifie également que le côté sale de la piste l'est davantage que sur d'autres tracés, et que les dépassements sont difficiles, la différence d'adhérence entre la trajectoire et le reste de la piste étant importante. Si les deux zones de DRS devraient faciliter les dépassements, ces derniers resteront très difficiles.

De façon surprenante, s'il n'est pas aisé de dépasser au Hungaroring, l'histoire récente a montré que cela ne facilitait pas pour autant la tâche du poleman : ceux qui sont partis de la première place de la grille lors des cinq dernières éditions ne se sont jamais imposés, à l'exception de Lewis Hamilton l'an dernier.

Quant aux pneus, Pirelli apporte sur ce tracé de 4,381 kilomètres ses gommes medium et tendres, telles qu'elles ont été testées à Silverstone lors des rookie days.

Enfin, la météo devrait jouer un rôle important. Il fait toujours très chaud à cette période de l'année dans les alentours de la capitale hongroise, et les premières prévisions annoncent même une température d'environ 35°C : les pilotes seront mis à rude épreuve.

Le Grand Prix de Hongrie sera-t-il une course à rebondissements comme en 2006, ou une procession comme on en a déjà vu à Budapest ? Ce sera en tout cas un événement populaire : les fans de F1 qui font le déplacement dans le pays d'Europe de l'Est sont des passionnés !