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Le jour de gloire de Prost : Les débuts en F1

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ToileF1.com vous propose de découvrir ou redécouvrir de long en large la carrière du quadruple champion du monde Alain Prost, de ses premiers pas dans le monde sportif jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, ToileF1.com vous propose le deuxième volet de ce dossier spécial sur le meilleur pilote français intitulé : Les débuts en Formule 1.

Le 13 janvier 1980, Alain Prost participe à sa première course en Formule 1 à l’occasion du Grand Prix d’Argentine qui a lieu à Buenos Aires. Une course où le pilote français termine à la sixième place et où il marque son premier point dans la discipline reine du sport automobile. Mais la médiocre monoplace que McLaren met à sa disposition ne lui permet pas de jouer les premiers rôles. Cependant, avec quatre arrivées dans les points et une 16ème place finale au championnat, Alain Prost confirme son statut d’espoir du sport automobile. Alors qu’il lui reste deux saisons à compléter dans son contrat avec l’équipe de Woking, Alain Prost décide de le résilier avant de signer pour l’écurie française Renault.

Dès les premiers tours de roues d’Alain Prost au volant de la RE20B et de la RE30, le pilote français se montre plus rapide que son compatriote et équipier René Arnoux. Très vite, Alain Prost le devance et des tensions s’installent entre les deux pilotes, étant donné que René Arnoux vit mal le fait que son coéquipier soit plus rapide que lui tout en étant moins expérimenté. Malgré qu’il domine son équipier chez Renault, le début de la saison d’Alain Prost débute bien mal avec deux abandons dus à des collisions avec Andrea de Cesaris à Long Beach et Siegfried Stohr à Jacarepaguà. Lors de la troisième course du championnat à Buenos Aires en Argentine, Alain Prost parvient à monter sur le podium derrière Nelson Piquet et Carlos Reutemann. Cependant, il ne termine une nouvelle fois pas les quatre courses suivantes à Saint-Marin, en Belgique, à Monaco et en Espagne.

Puis arrive le Grand Prix de France sur le circuit de Dijon-Prenois qui voit Alain Prost remporter sa première victoire en Formule 1, à domicile qui plus est. Un Grand Prix qu’il gagne avec 2.29 secondes d’avance sur son ancien équipier John Watson. La suite de la saison 1981 voit le jeune français monter deux nouvelles fois sur la plus haute marche du podium à Zandvoort et à Monza et c’est lors du neuvième Grand Prix de la saison, en Allemagne, qu’il signe sa première pole position. Pour sa deuxième saison en Formule 1, Alain Prost termine à la cinquième place du championnat, à sept points de Nelson Piquet, le champion du monde 1981.

La saison 1982 débute sous les meilleurs auspices pour Alain Prost avec deux succès lors des deux premières manches du championnat en Afrique du Sud et au Brésil. Après ses deux premières victoires, il fait naturellement figure de potentiel champion mais la suite de la saison n’est pas aussi bonne que les deux premiers manches triomphantes. Alain Prost enchaîne les erreurs de jeunesse et subît de nombreuses casses mécaniques au volant de sa RE30B. Le Français abandonne sept fois sur les 16 Grands Prix que compte la saison. Par ailleurs, sa rivalité avec René Arnoux s’accroît de course en course et notamment après le Grand Prix de France, au Paul Ricard, où Alain Prost croit avoir passé un accord avec son compatriote pour que ce dernier l’aide en course. Mais il n’en fait rien et les deux pilotes ne s’entendent plus. Tout au long de la saison, Alain Prost finit six fois dans les points et il s’adjuge la quatrième place du championnat à dix points de Keke Rosberg.

La saison 1983 est un nouvel échec pour Alain Prost. Pourtant, pour la deuxième année consécutive, il peut prétendre au championnat en début de saison. René Arnoux a quitté Renault pour rejoindre Ferrari et Eddie Cheever le remplace. Bien que la rivalité avec son équipier ait disparue, c’est la fiabilité des Renault RE30C et RE40 qui fait défaut au Français. Après avoir remporté la sixième manche du championnat à Spa-Francorchamps, à l’occasion du Grand Prix de Belgique, Alain Prost s’empare de la tête du championnat. Puis s’en suit un duel magnifique avec René Arnoux durant l’été. Les deux pilotes se livrent une magnifique bataille en piste. La rivalité qui a opposé les deux anciens équipiers durant les saisons 1981 et 1982, lorsque les deux Français défendaient les couleurs de l’écurie Renault, est sans aucun doute à l’origine cette lutte.

Pendant cinq courses, du Grand Prix du Canada à celui des Pays-Bas, René Arnoux et Alain Prost vont se succéder sur la plus haute marche du podium. Après l’épreuve néerlandaise, Alain Prost est leader du championnat avec huit points d’avance sur René Arnoux et 14 sur Nelson Piquet. Cependant, la malchance continue de s’abattre sur le jeune français : lors des trois derniers Grand Prix de la saison, il abandonne par deux fois suite à un bris de son turbocompresseur. Nelson Piquet, qui a lui réalisé une fin de saison parfaite, remporte le championnat au nez et à la barbe d’Alain Prost. La perte du titre provoque le divorce entre Alain Prost et Renault. Les rapports entre l’équipe française - notamment avec Gérard Larrousse - et le pilote n’ont cessé de se détériorer tout au long de la saison. Renault décide alors de laisser libre Alain Prost de toute obligation. C’est ainsi qu’il retourne dans l’écurie de ses débuts, McLaren. A l’issue de cette saison 1983, et malgré son nouvel échec au championnat, Alain Prost est considéré comme le meilleur pilote du monde.

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