Le manque d'expérience de Haas, handicap à Bakou selon Grosjean

Le Grand Prix d'Europe, première course disputée sur le Circuit Urbain de Bakou, représentera indéniablement une opportunité pour Haas F1 Team, puisqu'aucune équipe ne dispose de données véritablement représentatives de ce nouveau tracé.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16

Photo de: XPB Images

Gulhuseyn Abdullayev roulant sur le Baku City Circuit
Esteban Gutierrez, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Esteban Gutierrez, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16 bloque une roue au freinage
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Esteban Gutierrez, Haas F1 Team VF-16
Esteban Gutierrez, Haas F1 Team VF-16

L'écurie américaine va néanmoins pâtir de son manque d'expérience en Formule 1, un aspect indéniablement crucial lorsqu'il s'agit de découvrir un circuit inédit, comme l'explique Romain Grosjean lorsqu'il lui est demandé si la nouveauté que représente Bakou sera une opportunité pour Haas.

"D'une certaine manière oui, d'une autre non", répond le Français. "Plus une équipe a d'expérience, mieux elle est préparée pour un nouveau circuit et pour un tracé différent. En revanche, personne ne sait à quoi s'attendre pour Bakou, donc ça va être intéressant pour nous."

"J'ai le sentiment que ce sera un peu nivelé", renchérit son coéquipier Esteban Gutiérrez, "mais il n'empêche que notre équipe est globalement un peu moins expérimentée."

L'impact du simulateur

Pour préparer un nouveau Grand Prix, le simulateur joue un rôle d'autant plus crucial. L'opinion des pilotes Haas à ce sujet diverge quelque peu ; Romain Grosjean préférerait largement pouvoir prendre le volant de la véritable VF-16.

"Les simulateurs s'améliorent d'année en année, mais ça n'est toujours pas une vraie voiture de course", souligne le Français. "On peut faire beaucoup avec un simulateur, c'est génial, mais rien n'est aussi bon que d'être au volant en piste."

"Sur le simulateur, on peut tester différentes idées de réglages pour savoir quelle direction suivre. On peut aussi essayer différentes philosophies et évolutions qu'on aimerait essayer sur la voiture plus tard dans l'année, avant de les préparer à réellement prendre la piste."

"C'est complètement différent", reconnaît Esteban Gutiérrez. "Les sensations ne sont pas exactement les mêmes, mais c'est utile d'apprendre le circuit, les virages et leur angle. Ça donne une petite idée des vibreurs et de la philosophie des réglages de la voiture."

"Le simulateur est très important. C'est une sacrée expérience. Bakou est un grand défi et j'y prends beaucoup de plaisir. J'ai hâte d'y aller en personne."

Ce circuit urbain particulièrement rapide sera en tout cas une expérience d'exception pour l'ensemble du plateau. "C'est certainement un circuit très différent de tout ce à quoi nous sommes habitués. Il faudra voir comment il est en vrai", conclut Grosjean.

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