Actualités

Le patron de Lotus affirme qu’il n’y a pas de date butoir pour Renault

Matthew Carter, PDG de l’écurie de Formule 1 Lotus, a déclaré ne pas savoir quand le rachat de Lotus par Renault devait être finalisé.

Romain Grosjean, Lotus F1 E23

Photo de: XPB Images

Matthew Carter, Lotus F1 Team, CEO lors dela conférence de presse de la FIA
Matthew Carter, CEO Lotus F1 Team avec Paul Seaby, Lotus F1 Team, Team Manager
Bernie Ecclestone
Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Romain Grosjean, Lotus F1 E23

Après le Grand Prix du Japon à Suzuka, les deux parties ont signé et publié une lettre d’intention, mais prévenus que la transaction ne serait complétée que si certaines conditions étaient remplies.

Très honnêtement, je n’en ai aucune idée”, assure Carter à Motorsport.com, questionné sur quand l’affaire serait finalement conclue.

“Nous travaillons sur certaines choses. Il est évident que toutes les parties impliquées désirent voir cette transaction conclue aussi rapidement que possible. Nous allons tous travailler aussi vite que nous le pouvons.

“Cela ne fera pas une énorme différence pour nous. Nous effectuons notre boulot sur la piste. Nous avons confiance de voir cette affaire bientôt résolue. Cela prend juste un peu de temps”.

Carter admet par contre que ces délais ne sont pas très positifs.

Cela n’aide en rien les choses, mais au final, nous avons toujours dit que nous serions là. Nous sommes en piste, et nous disputerons les autres courses. Ce qui se déroule derrière les portes closes ou se discute au-dessus de nous se poursuit”.

Las lettre d’intention a permis à Lotus d’acheter un peu de temps face à ses créanciers et à ses obligations légales, et Carter admet que la pression a un peu baissé.

Le processus légal était un processus légal. Nous avions confiance quant au fait que ce problème allait être résolu et que nous allions y parvenir. Toutefois, il m’en difficile d’en dire plus. Je ne peux pas trop en parler, car nous sommes en pleines tractations”.

Ecclestone n'en sait pas plus

Carter précise que les délais ne sont pas causés par le fait que Renault tente d’obtenir une meilleure entente financière avec Bernie Ecclestone.

Pour être parfaitement honnête, je ne crois pas que c’est ce point qui accroche. Je crois qu’il s’agit seulement d’une conséquence de la frénésie des personnes impliquées qui désirent travailler aussi fort et aussi vite que possible pour résoudre cette affaire”.

Entre-temps, questionné par Motorsport.com à savoir pourquoi les négociations traînaient en longueur, Bernie Ecclestone a répondu qu’il n’en sait rien.

Aucune idée. Ils [Renault] disent qu’ils vont acheter. Je sais que ce n’est pas causé par un manque d’argent. Je suis convaincu qu’il existe d’autres raisons. Les vendeurs ne sont peut-être pas les véritables vendeurs”, de dire Ecclestone.

 

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Ecclestone et la plainte auprès de l'UE : "Je ne gère pas un cartel"!
Article suivant Panis - "Que Renault revienne, ce serait magique pour la France"

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France