Le plus dur pour Julián Leal ? Apprendre les boutons du volant !
Hier, Caterham F1 Team a permis à Julián Leal de prendre le volant d'une Formule 1 pour la première fois de sa carrière en sport automobile
Hier, Caterham F1 Team a permis à Julián Leal de prendre le volant d'une Formule 1 pour la première fois de sa carrière en sport automobile.
La journée a toutefois mal commencé pour le Colombien : après son tour d'installation, un problème technique a été décelé sur l'unité de puissance de la CT05, requérant six heures de réparations. Leal n'a pu reprendre la piste qu'à quinze heures. Par la suite, il a enchaîné les longs relais pendant une heure et quarante minutes, avant qu'un drapeau rouge ne mette fin à ses espoirs de simulation de qualifications.
"J'ai passé une journée fantastique", a déclaré Leal au micro de ToileF1. "C'était ma première fois dans une Formule 1, et l'équipe m'aidait beaucoup, nous avons bien travaillé. La voiture était complètement différente de ce que je pensais, c'était une sensation incroyable. C'est très puissant. Quand on pousse le moteur, même en sixième, la voiture accélère. Et au freinage, on peut freiner très, très tard. Les sensations étaient fantastiques, c'était une très bonne journée".
Quelles sont les principales différence entre la Caterham CT05 et la GP2 que Leal pilote habituellement ? "Il y a un petit peu plus de puissance et les freins sont un petit peu meilleurs qu'en GP2", répond le pilote Carlin. "Nous étions chargés en essence, nous n'avons pas essayé avec peu d'essence, donc le chrono n'était peut-être pas aussi bon". En effet, son temps de qualifications ce weekend était de 1'40"484 contre 1'42"635 aujourd'hui.
Cela n'a toutefois pas empêché le jeune sud-Américain d'engranger de l'expérience pour sa première expérience F1... bien que certains aspects de la catégorie reine du sport automobile lui aient donné du fil à retordre !
"J'ai appris beaucoup de choses ! Le plus important, c'est d'apprendre les boutons du volant. J'ai passé les deux derniers jours à étudier le manuel que les ingénieurs m'ont donné. Il faut apprendre tout ça car ils demandent, quand on est au volant, de toucher les boutons, et il faut vraiment savoir où on va avec les mains. Pour moi, c'était le plus difficile. Au final, nous sommes parvenus à faire du bon travail, en ce sens", conclut-il.
À noter que les 300,44 kilomètres parcourus par Leal hier le rendent (tout juste !) éligible à la super-licence.
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