Le rôle flou des physothérapeutes en Formule 1

Dans le paddock actuel, la majeure partie des pilotes du plateau s'est attachée les services d'un physiothérapeute pour les épauler tout au long d'un week-end de course.

Mais selon les écuries, le rôle de ceux-ci est très variable et il est très difficile de mesurer à quel point un physiothérapeute s'immisce dans le fonctionnement d'une équipe lors d'un Grand Prix.

Aujourd'hui, le règlement de la FIA précise que les écuries doivent se limiter à un staff de 60 personnes lors de chaque week-end de course.

En début de saison, il était précisé que les physiothérapeutes devaient faire partie de ce comptage à partir du moment où ils intervenaient sur le fonctionnement de la voiture, ou sur le muret des stands. En effet, il n'est pas rare de voir les physios, extrêmement proches de leurs pilotes, panneauter eux-mêmes sur le muret des stands.

Le week-end dernier, à Shanghai, Force India a décidé de demander un éclaircissement de ce règlement, puisque toutes les équipes ne fonctionnent pas de la même manière. Une interrogation à laquelle a répondu Charlie Whiting.

"Il y a des opinions divisées sur le fait d'inclure ou non les physios dans le staff, car il est clair qu'ils font des choses différentes selon les équipes. Certains physios ne s'occupent que du pilote, le motivent, l'aident à se nourrir, à boire ou encore tiennent le parapluie. Alors comment peut-on dire qu'ils sont impliqués dans le fonctionnement de la voiture ? Mais certains agissent sur le muret des stands, ou sur les couvertures chauffantes. Ce genre de choses", explique le directeur de course de la FIA.

"Je pense que la meilleure interprétation, c'est que si un physio fait seulement ce qu'un physio devrait faire, et pas autre chose, il ne doit pas être comptabilisé parmi les 60. Certaines équipes ne sont pas d'accord, mais nous avons rendu cette position très claire."