Le Royaume du Maroc en opération séduction sur la F1 ?
Il y une quinzaine de jours, en marge du Grand Prix d’Abu Dhabi, bon nombre d’observateurs se questionnaient sur la présence de Mohammed VI, Roi du Maroc, invité dans le paddock
Il y une quinzaine de jours, en marge du Grand Prix d’Abu Dhabi, bon nombre d’observateurs se questionnaient sur la présence de Mohammed VI, Roi du Maroc, invité dans le paddock. De quoi faire naître quelques commentaires pour couronner les rumeurs habituelles !
Relayée par le journaliste Britannique Joe Saward, l’information menant à un retour du Grand Prix du Maroc pourrait être étudiée de près, à l’heure où deux courses initialement prévues en 2014 ont été rayées du calendrier (le New Jersey et le Mexique ndlr.) Le pays, à qui l’on n’associe aucune figure dans la discipline reine, a pourtant déjà été hôte du championnat du monde de Formule 1, en…1958 !
Selon le journal allemand Bild, Bernie Ecclestone aurait signé un contrat d’une valeur de 600 millions d’euros pour l’organisation d’un Grand Prix au Maroc.
Fort d’une économie essentiellement basée sur le tourisme, le Maroc pourrait chercher à renforcer son secteur porteur, en perte de vitesse depuis les émeutes tunisiennes et algériennes de 2011.
Seul pays du Maghreb disposé à accueillir une manche du Championnat du Monde de F1 par sa stabilité politique, il pourrait également se targuer d’être le seul pays d’Afrique en mesure de faire rouler les futurs V6.
L’idée n’est pas nouvelle puisqu’en 1997 déjà, Bernie Ecclestone avait missionné Philippe Gurdjian pour prospecter dans les principales villes, dans le but de repérer lesquelles seraient les mieux adaptées pour accueillir le petit monde de la F1. Marrakech semblait la plus appropriée et la mieux placée. Finalement, l’idée de mener à un Grand Prix marocain avait été abandonnée, les coûts ayant été jugés trop élevés.
Un autre indice de taille naît en 2009 quand le Royaume investit dans le Championnat du Monde des voitures de tourisme FIA (WTCC) et, dans la foulée, prépare un circuit approprié, longeant les murs de la ville de Marrakesh. Il s’agissait à l’origine d’une piste temporaire urbaine, mais présentant des installations permanentes, utilisées pour le karting plusieurs fois par an.
Loin d’être dans une situation fragile financièrement, contrairement à d’autres pays européens, le Maroc attend d’étudier méticuleusement les retombées que pourrait générer un sport comme la F1. Le pays dispose d’une population de 32 millions d’habitants, et une classe moyenne émergente. Les lecteurs marocains sont également fidèles à ToileF1 ! La piste sera-t-elle prête, cependant, à remplir les stands ? Quid des touristes anglais, espérés être un million dans le pays d’ici quelques années ?
Nul doute que l’arrivée du sport automobile pourrait faire sérieusement pencher la balance, quand on connait la ferveur britannique pour les sports mécaniques…
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