Leclerc : "Il faut que j'apprenne de ces erreurs"

Avant une pause estivale qu'il éluderait volontiers si ça ne tenait qu'à lui, le pilote monégasque dispose d'une occasion de se refaire à Budapest, une semaine après un week-end très frustrant à Hockenheim.

Charles Leclerc, Ferrari, sort de sa voiture endommagée

Photo de: Steve Etherington / Motorsport Images

Alors qu'il était parmi les plus rapides en Allemagne, Charles Leclerc avait vu ses chances s'effondrer dès le samedi en ne pouvant pas participer à la Q3, en raison d'un problème lié au système de carburant sur sa monoplace. En quelques jours, Ferrari s'est penché dessus, mais rien ne dit que tout soit totalement réglé pour le Hungaroring, ce qui devrait en revanche être le cas à 100% pour le souci de turbo rencontré par Sebastian Vettel"Pour les deux problèmes, il y a eu énormément d'analyses de faites", explique Leclerc dans le paddock magyar ce jeudi. "Nous travaillons sur des solutions. Je crois que pour celui de Seb, c'est totalement réglé. Pour le nôtre, il faut encore un peu de temps, mais nous avons compris ce qui l'avait causé, donc nous sommes confiants pour que ça ne se reproduise pas ce week-end."

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L'arrivée de la pluie dimanche dernier avait cependant rebattu les cartes, offrant une belle chance de remontée aux Ferrari, mais Leclerc est sorti de la piste à mi-course, dans l'avant-dernier virage, avant d'être contraint à l'abandon. Une erreur qu'il rumine encore aujourd'hui, et qui vient s'ajouter à quelques autres commises depuis le début de la saison. Une question d'expérience ? "Pour certaines oui, comme celle de Bakou, où je pense que c'est une erreur complètement inutile à ce stade-là de la qualification", admet-il. "Après, d'autres ont été plus acceptables, même si les conséquences ont été lourdes, comme celle de Hockenheim. C'est vrai que les conditions étaient très, très difficiles, surtout dans ces deux derniers virages. Il avait recommencé à pleuvoir dans le dernier tour, j'étais avec les slicks, je suis parti à la faute. Ça ne m'excuse pas mais c'était plus acceptable que celle de Bakou, donc il faut que j'apprenne de ces erreurs pour essayer d'éviter de les refaire à l'avenir."

"À Bakou, c'est sûr que ça m'a été un petit peu reproché [par Ferrari], car c'était vraiment une erreur très inutile", reprend-il. "Celle de Hockenheim, sûrement un petit peu moins, car les conditions s'y prêtaient, mais ce n'est pas une excuse. Je pense qu'ils voient à quel point je suis exigeant avec moi-même, j'essaie d'être le plus objectif possible avec mes erreurs, et ils savent très bien que je suis complètement au courant de ce que j'ai fait et qu'il faut que je bosse pour que ça ne se reproduise pas."

Son incartade allemande, survenue quelques instants avant que Lewis Hamilton ne parte à la faute au même endroit, avait également provoqué la colère de Leclerc vis-à-vis de la zone de dégagement asphaltée. Des propos que Leclerc a tenu à clarifier, précisant que dans son cas l'issue était de toute manière inéluctable. "C'est ce que j'ai toujours dit, c'est bien que les zones de dégagement punissent beaucoup plus", insiste-t-il. "Par contre, je ne suis pas complètement d'accord avec cet asphalte, je préfèrerais 1000 fois plus des graviers, ça aurait été très sûrement la même fin pour moi. Mais bon, au moins on est puni aussi sur le sec [avec les graviers], car cet asphalte avait plus d'adhérence sur le sec."

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